Dans un contexte politique tendu, le nouveau ministre des Finances du Liban a rassuré les observateurs en affirmant son engagement à faciliter le travail gouvernemental. M. Jaber, nommé récemment à ce poste stratégique, a déclaré qu'il n'avait aucune intention de bloquer les processus administratifs, malgré les inquiétudes exprimées par certains responsables politiques. Il a souligné son indépendance politique et sa volonté de mettre en œuvre des réformes essentielles, notamment dans le secteur bancaire.

L'Engagement de Yassine Jaber pour une Gestion Transparente

Le samedi dernier, lors d'une interview télévisée sur une chaîne locale, le nouveau titulaire du ministère des Finances a assuré que son objectif principal était de simplifier les procédures administratives afin de faciliter l'application des réformes nécessaires. M. Jaber a tenu à clarifier sa position politique, affirmant qu'il avait toujours maintenu une position indépendante tout en étant proche du président du Parlement, Nabih Berry. Originaire du Sud-Liban, il a rappelé ses racines régionales tout en soulignant son attachement à l'intérêt national.

La nomination de M. Jaber au ministère des Finances a suscité des interrogations, car ce poste détient une influence considérable sur les décisions gouvernementales, étant souvent impliqué dans la signature de nombreux décrets. Cependant, le ministre a promis de ne pas utiliser cette position comme levier de blocage, mais plutôt comme outil pour accélérer les réformes économiques. Il a également abordé la crise bancaire qui frappe le pays depuis 2019, affirmant que le Liban devait trouver des solutions pour protéger les dépôts des épargnants et engager des discussions avec des institutions financières internationales.

Son appel à la transparence a été salué par la procureure générale Ghada Aoun, qui a insisté sur la nécessité d'examiner attentivement les opérations financières de la Banque du Liban, notamment dans l'affaire Optimum Invest. Ces propos ont renforcé les attentes concernant une nouvelle ère de transparence et de responsabilité dans la gestion économique du pays.

En tant que journaliste, je perçois ces déclarations comme un signe encourageant vers une plus grande ouverture et une volonté de changement. L'engagement de M. Jaber à ne pas bloquer les processus gouvernementaux pourrait marquer un tournant important dans la gestion des affaires économiques du Liban, offrant un espoir réel pour une résolution positive de la crise actuelle. Sa volonté de travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes montre une approche constructive qui pourrait favoriser la confiance et la stabilité économique.