Dans le cadre du conseil communautaire, la gestion financière a pris une place prépondérante lors de la réunion du jeudi 20 mars. Les comptes de fonctionnement ainsi que ceux d'investissement ont été scrupuleusement examinés et validés. En matière de fonctionnement, les recettes s'élèvent à un peu plus de 34 millions d'euros contre des dépenses avoisinant les 31 millions. Dans le domaine de l'investissement, bien que les dépenses dépassent les recettes avec près de 5 millions d'euros dépensés pour seulement 3 millions de revenus, cela reste conforme aux attentes budgétaires. Jean-Jacques Laisné, vice-président chargé des finances, insiste sur la nécessité de prudence dans la poursuite des investissements stratégiques, tout en soulignant la robustesse financière actuelle.
Plusieurs projets majeurs nécessitent encore l'intervention financière de la communauté. Parmi eux figurent les travaux visant à améliorer les infrastructures existantes comme la cuisine centrale du CFM, qui nécessite une mise aux normes pour un montant de 62 061 euros, ou encore la modernisation du réseau de chauffage pour un coût estimé à 16 331 euros. Le renouvellement du réseau informatique et l'amélioration de la distribution wifi sont également au programme pour un budget de 6 254 euros. Parallèlement, une somme importante de 3,3 millions d'euros sera empruntée pour requalifier la résidence autonomie Lucien-Boutrit grâce au Centre intercommunal d'action sociale. Cette décision reflète l'engagement continu de la communauté envers ses citoyens.
Au-delà des aspects purement économiques, cette session a également abordé des questions cruciales liées à la sécurité. La collectivité a décidé de garantir un prêt colossal de 15,8 millions d'euros destiné à la construction d'un casernement par Domofrance, à la demande de l'État, afin de protéger la centrale nucléaire de Braud. Lydia Héraud, présidente de la communauté, a rassuré les élus en précisant que cette infrastructure serait conçue de manière modulable, permettant ainsi son utilisation future en logements adaptés si jamais le besoin venait à changer. Ces mesures témoignent d'une volonté constante de sécuriser le territoire tout en anticipant les besoins futurs, illustrant ainsi un engagement fort en faveur du développement durable et de la protection collective.