L'année 2024 a été marquée par une stagnation dans le secteur automobile, avec une baisse notable des ventes de voitures neuves. Cependant, ce contexte difficile a favorisé un essor du marché de l'occasion. Les chiffres montrent que les immatriculations de véhicules neufs ont diminué de 3,7% sur les onze premiers mois de l'année, atteignant moins de 1,7 million d'unités vendues. Cette tendance s'explique principalement par l'augmentation des prix des nouvelles automobiles, poussant les consommateurs à opter pour des alternatives plus économiques. Ainsi, les ventes de voitures d'occasion ont connu une progression de près de 4%, représentant désormais plus de trois transactions sur quatre.
Dans un paysage automobilistique complexe, l'année 2024 a vu une contraction significative du marché des voitures neuves. En effet, durant les onze premiers mois, les livraisons de véhicules neufs ont baissé de 3,7% par rapport à la même période en 2023. Ce recul se traduit par une diminution des immatriculations, passant sous la barre des 1,7 million d'unités, alors qu'avant la crise sanitaire, on enregistrait plus de 2 millions de véhicules vendus annuellement. Cette réduction s'explique notamment par l'élévation des coûts des modèles neufs, qui pousse une majorité des Français, dépendants de leur voiture au quotidien, à privilégier l'achat de véhicules d'occasion.
En conséquence, le marché de l'occasion a bénéficié d'un regain d'intérêt, avec une hausse de presque 4% des ventes sur l'année. Actuellement, plus de trois achats de voitures sur quatre concernent des véhicules d'occasion. Une autre particularité est que malgré la forte demande, les prix de ces véhicules n'ont pas flambé comme en 2021 et 2022. Au contraire, ils ont poursuivi leur tendance à la baisse entamée en 2023, avec une diminution de 4,5% pour les modèles récents selon Leboncoin. Par exemple, le prix moyen d'un véhicule de moins de deux ans est passé de 30 475 à 29 113 euros avant négociation.
Cependant, une exception notable concerne les modèles de plus de huit ans, qui sont particulièrement recherchés pour leur faible coût, surtout avec la baisse des prix des carburants. Leur prix moyen a augmenté de 3,8%, atteignant 9 561 euros. À l'inverse, les véhicules électriques ont subi une baisse de la demande, entraînant une réduction de leurs prix de 14,8%, passant de 28 986 à 24 798 euros en moyenne.
De la part d'un observateur impartial, cette évolution du marché automobile souligne l'importance de l'adaptabilité des consommateurs face aux fluctuations économiques. La préférence croissante pour les véhicules d'occasion témoigne d'une prise de conscience budgétaire et d'une recherche accrue de solutions plus abordables. Cette tendance pourrait également inciter les constructeurs à repenser leurs stratégies de tarification et d'offre pour répondre aux besoins changeants des clients.