Le projet de loi de finances pour l’année 2025 a été définitivement adopté par le Parlement français. Après le rejet d’une motion de censure par La France insoumise, le texte a été approuvé à l’Assemblée nationale puis au Sénat. Ce budget prévoit une croissance de 0,9% et un déficit public de 5,4% du PIB en 2025. Il introduit des mesures fiscales pour les particuliers et les entreprises, tout en réduisant certains budgets ministériels.
Dans le cadre d'un automne marqué par des débats intenses, le Parlement français a finalement donné son feu vert au projet de loi de finances pour l'année 2025. Le jeudi 6 février, après que la motion de censure présentée par La France insoumise eut été repoussée la veille, le Sénat a approuvé ce texte lors d'un vote décisif. Cette adoption marque une étape cruciale dans la gestion économique du pays.
Sur le plan macroéconomique, le budget anticipe une croissance de 0,9% et fixe un objectif de déficit public à 5,4% du PIB, contre 6,1% enregistré en 2024. Pour les ménages, l'indexation de l'impôt sur le revenu à l'inflation est maintenue à hauteur de 1,8%. Une "contribution différentielle" sera appliquée aux hauts revenus, imposant temporairement les plus aisés à hauteur de 20%. D'autres mesures notables incluent un malus renforcé sur les voitures thermiques, une augmentation de la taxe sur les billets d'avion et l'extension du prêt à taux zéro (PTZ) pour l'achat immobilier neuf.
Pour les entreprises, une "contribution exceptionnelle" sera mise en place pour les grandes sociétés réalisant plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires. De plus, une taxe sur les rachats d'actions et une augmentation du taux de la taxe sur les transactions financières sont également prévues. Les régions auront la possibilité de prélever une contribution pour le financement des services de mobilité.
Côté dépenses, plusieurs baisses ont été observées, notamment dans les budgets de l'Aide publique au développement, de la Culture, de l'Ecologie, de l'Agriculture et de l'Enseignement supérieur. Le budget de l'aide médicale d'État (AME) a été ramené à celui de 2024, tandis que les postes d'enseignants n'ont pas été supprimés mais réalloués à d'autres secteurs. Les crédits du Sport ont été préservés, bien que déjà réduits par rapport à 2024.
De plus, les membres de la commission mixte paritaire ont restauré certains crédits initialement supprimés, comme ceux de l'Agence bio et du Haut-Commissariat au plan, tout en maintenant les avantages des anciens Présidents et Premiers ministres.
En somme, ce budget 2025 représente un équilibre entre des mesures de relance économique et des ajustements budgétaires nécessaires. Il vise à soutenir les ménages et les entreprises tout en rationalisant les dépenses publiques.
En tant que journaliste, cette adoption du budget 2025 souligne l'importance de trouver un juste milieu entre stabilité financière et stimulation économique. Les mesures prises reflètent une volonté de répondre aux défis actuels tout en assurant la pérennité des ressources publiques. Cependant, il reste essentiel de surveiller l'impact de ces décisions sur les différents secteurs de la société afin de garantir une croissance durable et inclusive.