Sandrine Rousseau, une députée écologiste, fait un geste controversé à l'Assemblée nationale

Oct 25, 2024 at 3:38 PM
Single Slide
Les débats sur le budget 2025 à l'Assemblée nationale ont été marqués par un incident impliquant la députée écologiste Sandrine Rousseau. Alors que le Rassemblement national parvenait à faire adopter un amendement visant à réduire la contribution financière de la France à l'Union européenne, Mme Rousseau a entamé un geste considéré comme un bras d'honneur, provoquant une suspension de séance. Après s'être excusée, la députée a expliqué son geste, jugeant "honteux" que le RN cherche à "récupérer l'argent de l'Europe" alors que le parti fait l'objet d'un procès pour détournements de fonds publics.

Une réaction émotionnelle dans un débat tendu

Un amendement du RN qui fait débat

Le Rassemblement national est parvenu à faire adopter un amendement visant à réduire de 5 milliards d'euros la contribution financière de la France à l'Union européenne. Le groupe de Marine Le Pen a justifié cette mesure en affirmant qu'il est "désormais totalement irresponsable que le gouvernement français continue à jouer au 'Bon Samaritain' alors que notre pays traverse la plus grave crise budgétaire depuis la Libération".

La réaction de Sandrine Rousseau

C'est après l'adoption de cet amendement que l'incident s'est produit. Le député RN Bryan Masson a signalé le geste de Mme Rousseau à la présidente de séance, Naïma Moutchou, qui a alors suspendu la séance. Interrogée, la députée écologiste a admis avoir "entamé" un bras d'honneur, un geste qu'elle a reconnu comme n'ayant "pas sa place dans cet hémicycle". Elle a présenté ses excuses à l'ensemble des députés présents.

Les explications de Sandrine Rousseau

Selon Sandrine Rousseau, son geste était motivé par le fait qu'elle a trouvé "honteux" que le RN cherche à "récupérer l'argent de l'Europe" alors que le parti fait l'objet d'un procès pour détournements de fonds publics vis-à-vis de l'Union européenne. L'amendement du RN a finalement été rejeté, supprimant de fait toute l'enveloppe prévue du texte.

La suite des débats

Jugeant suffisantes les excuses de Mme Rousseau, la présidente de séance a appelé ses collègues à poursuivre les débuts "dans des conditions un peu plus apaisées, pour éviter ce type d'incident". Cependant, les débats sur le projet de loi de finances pour 2025 restent tendus, avec de nombreux amendements déposés par les différents groupes politiques. Le vote de la première partie du texte, prévue pour le 29 octobre, semble compromis face à l'ampleur des discussions.