Lors de la réunion municipale qui s'est déroulée le 10 février, Jean-Claude Gauthier, adjoint aux Finances, a présenté les grandes lignes du budget pour l'année. Ce rapport a duré environ vingt minutes et n'a suscité aucune remarque de la part des groupes d'opposition présents. Les projets prévus sont principalement axés sur le report de crédits et quelques nouvelles dépenses. L'accent est mis sur des investissements clés comme la modernisation des infrastructures publiques, avec une attention particulière accordée à la gestion financière de la commune.
Les perspectives d'investissement se concentrent autour de plusieurs chantiers importants. Parmi ceux-ci, la rénovation de la gendarmerie représente un coût significatif de plus de 900 000 euros. Parallèlement, la municipalité envisage des dépenses supplémentaires pour divers projets, totalisant environ 1,8 million d'euros. Ces fonds seront alloués à des initiatives variées, comme la réparation de la toiture du gymnase du Groslier, l'installation de systèmes de vidéoprotection ou encore l'étude de nouvelles connexions piétonnes entre le stade et le centre-ville.
La capacité d'autofinancement de la commune a diminué par rapport à l'année précédente, passant de 600 000 à 400 000 euros. Cette baisse s'explique par une réduction des recettes, notamment en ce qui concerne les droits de mutation et les contributions du budget de l'eau. Malgré ces contraintes financières, la municipalité maintient les taux de fiscalité inchangés, tout en adaptant ses investissements aux possibilités de financement disponibles, dans le cadre des programmes de relance et des initiatives spécifiques aux petites villes.
Face à cette situation, le maire a souligné que la ville doit naviguer avec prudence dans son enveloppe budgétaire limitée. Il a rappelé que malgré les défis financiers, l'administration travaille activement pour optimiser les ressources disponibles et poursuivre les projets essentiels à l'amélioration de la qualité de vie des résidents.