Dans un effort pour redresser les finances publiques, le gouvernement a mis en place une politique budgétaire sévère dans la loi de finances pour l'année 2025. Adoptée définitivement par l'assemblée législative le 6 février dernier, cette loi prévoit une réduction significative des crédits alloués aux différents ministères, atteignant 2% par rapport aux prévisions initiales. Cette mesure marque la plus importante baisse en valeur depuis un quart de siècle, suscitant l'approbation du ministère de l'Économie et des Finances qui intensifie sa lutte contre les dépenses excessives.
En ce début d'année 2025, l'exécutif a tracé un cap clair pour les prochaines années. Le but est d'améliorer la santé financière du pays en réduisant progressivement le déficit public. L'objectif à court terme est de ramener ce déficit de 6% du PIB en 2024 à 5,4% en 2025. Plus ambitieusement, l'on vise un retour sous la barre des 3% d'ici 2029. Pour y parvenir, chaque département ministériel doit revoir ses dépenses à la baisse, contribuant ainsi à une gestion plus rigoureuse des deniers publics.
Pour les observateurs économiques, cette approche draconienne pourrait bien être le remède nécessaire pour assurer la stabilité financière du pays à long terme. Cependant, elle soulève également des interrogations sur l'impact potentiel sur les services publics essentiels. Il sera crucial de trouver un équilibre entre la rigueur budgétaire et le maintien d'une offre de services de qualité à la population.