Le budget 2025, approuvé récemment par le Sénat, apporte des modifications significatives dans plusieurs domaines fiscaux. Les principaux changements concernent l'impôt sur le revenu, la taxation des hauts revenus et divers impôts spécifiques. Ces ajustements visent à s'adapter aux réalités économiques actuelles tout en introduisant des mesures d'équité sociale. De plus, des dispositions touchant la fiscalité environnementale et immobilière ont été intégrées, affectant directement le quotidien des contribuables.
Afin de refléter l'inflation, les barèmes de l'impôt sur le revenu ont été revus pour l'année 2025. Cette modification vise à protéger les ménages dont les salaires n'ont pas suivi le rythme de l'augmentation des prix. Parallèlement, une nouvelle contribution a été mise en place pour assurer que les foyers les plus aisés paient un taux minimal d'imposition.
La loi de finances de 2025 a adapté les seuils de l'impôt sur le revenu afin qu'ils suivent l'évolution des coûts de vie. Ainsi, les tranches imposables ont été ajustées, avec des plafonds allant de 11 497 euros à plus de 180 294 euros selon les catégories. Pour les personnes ayant des revenus supérieurs à 250 000 euros (ou 500 000 euros pour les couples), une contribution différentielle a été instaurée, garantissant un taux minimum de 20 %. Cette mesure devrait générer deux milliards d'euros de recettes supplémentaires.
Plusieurs taxes spécifiques ont également été modifiées, notamment celles liées aux transactions financières et aux déplacements aériens. Ces ajustements visent à équilibrer les charges entre différents secteurs économiques tout en promouvant des comportements plus responsables.
La taxe sur les transactions financières a été augmentée à 0,4 %, tandis qu'une nouvelle taxe sur le rachat d'actions a été introduite. De plus, la taxe sur les billets d'avion a vu son montant doubler ou tripler selon les destinations, avec une augmentation notable pour les vols long-courriers. Concernant l'environnement, le malus automobile a été durci pour les véhicules thermiques, et la TVA sur l'installation de chaudières à gaz ainsi que sur les abonnements de gaz a été relevée à 20 %. Ces mesures cherchent à encourager des pratiques plus écologiques tout en générant des ressources supplémentaires pour l'État.