Les Évolutions du Projet de Loi de Finances 2025 pour l'Immobilier
Le Sénat a adopté en première lecture le projet de loi de finances pour 2025, apportant des modifications significatives aux dispositions gouvernementales. Les changements proposés par les sénateurs visent à favoriser les acheteurs immobiliers et à ajuster la fiscalité liée à l’investissement locatif. Parmi les mesures notables, l’allégement des conditions d'accès au prêt à taux zéro (PTZ) se distingue.
L'une des principales avancées concerne l'élargissement du PTZ, qui devient désormais accessible pour l'achat de maisons individuelles et de logements anciens dans des zones moins tendues. Le plafond maximal du prêt a également été augmenté, passant de 156 000 à 195 000 euros. Cette modification vise à faciliter l’accès à la propriété pour un plus grand nombre de primo-accédants. Parallèlement, une mesure favorable aux familles prévoit des donations défiscalisées pour financer l’achat ou la construction de résidences principales, ainsi que des travaux de rénovation énergétique.
Concernant l’investissement locatif, les sénateurs ont restreint l'application de nouvelles règles fiscales sur la location meublée non professionnelle (LMNP). Ces restrictions limitent l'intégration de l'amortissement comptable dans le calcul de la plus-value de cession, ce qui évite une augmentation excessive de l’impôt. De plus, le Sénat a refusé une réduction des crédits alloués à MaPrimeRénov’, optant plutôt pour une augmentation de son budget. Il a également supprimé le délai de carence pour l’aide personnalisée au logement (APL).
Ces initiatives témoignent d’un engagement fort en faveur de la stabilité financière des ménages et de la promotion de l’investissement durable dans l’immobilier. Elles visent à soutenir l’accession à la propriété tout en encourageant des pratiques responsables et écologiques. L'adoption finale de ces mesures dépendra des discussions entre sénateurs et députés lors de la commission mixte paritaire prévue le 30 janvier. Si un accord est trouvé, le texte sera soumis à l'Assemblée nationale pour un vote décisif début février.
