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Dans le cadre du conseil municipal de Bayonne, les élus ont examiné en détail les orientations budgétaires pour l'année à venir. Les discussions se sont concentrées sur les implications économiques des nouvelles directives gouvernementales et sur la stratégie locale pour faire face à ces défis. Les responsables financiers de la ville ont présenté un rapport exhaustif, soulignant à la fois les contraintes imposées par l'État et les projets ambitieux de la commune.

Les Enjeux Économiques Imposés par l'État

La ville de Bayonne fait face à des exigences strictes en matière de réduction des dépenses, comme le stipule le Projet de Loi de Finances 2025. Ces mesures prévoient une diminution significative des ressources allouées aux collectivités locales. Selon Sylvie Durruty, adjointe aux finances, ces coupes budgétaires représentent un défi majeur pour la gestion municipale. La somme requise pourrait atteindre environ 3 millions d'euros dès 2025, ce qui équivaut à une part importante des recettes annuelles de la ville.

Cette contrainte financière impose à la municipalité de revoir ses priorités tout en maintenant une gestion rigoureuse des fonds publics. L'incertitude quant à l'évolution future du projet de loi incite les élus à adopter une approche proactive. Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne, a assuré que malgré ces difficultés, aucune augmentation d'impôts n'est envisagée pour 2025. Il met également en avant une gestion solide, caractérisée par un encours de dette bien contrôlé et des remboursements stables, garantissant ainsi une trajectoire financière durable pour les années à venir.

Investissements Stratégiques et Cessions Patrimoniales

Malgré le contexte économique incertain, la municipalité de Bayonne reste résolue à poursuivre ses investissements dans les infrastructures communales. Le budget prévoit des dépenses importantes pour l'amélioration du quotidien des habitants et la modernisation des équipements publics. Des projets tels que la restructuration de la médiathèque et la réhabilitation des arènes sont au cœur des priorités de la ville.

Pour financer ces initiatives, la municipalité envisage de vendre une partie de son patrimoine immobilier et foncier, dont la valeur totale est estimée à environ 20 millions d'euros. Cette décision vise à générer des recettes supplémentaires tout en préservant l'équilibre financier global. Parmi les biens à céder figurent les actions de la ville dans la Société d'économie mixte gérant le parcours de golf Makila. Le maire a justifié cette démarche en expliquant que la gestion d'un tel équipement ne relève pas de la mission première de la municipalité.