Le Procès de la Mort de Maradona : Les Révélations Accablantes de Veronica Ojeda

Apr 9, 2025 at 9:25 AM
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Veronica Ojeda, l'ex-femme de Diego Maradona, a livré un témoignage émouvant lors du procès sur les circonstances entourant le décès de l'ancienne star du football. Elle accuse une partie de son entourage d'avoir "séquestré" Maradona dans ses derniers mois. De plus, elle critique sévèrement les conditions médicales et sanitaires dans lesquelles il vivait avant sa mort. Sept praticiens sont jugés pour homicide involontaire.

Ojeda met en lumière deux figures clés parmi les accusés, le neurochirurgien Leopoldo Luque et la psychiatre Agustina Cosachov, qu'elle accuse d'avoir menti à la famille au sujet des soins fournis à Maradona. Ce procès, qui devrait se poursuivre jusqu'en juillet, révèle de nouvelles facettes sur les négligences potentielles ayant conduit à la tragédie.

Un Entourage Accusé de Séquestration

Dans ce contexte judiciaire, Veronica Ojeda affirme que Maradona était tenu prisonnier par certaines personnes de son entourage. Selon elle, ces individus contrôlaient chaque aspect de sa vie, créant une atmosphère de peur chez Maradona. Cette situation aurait eu un impact négatif sur sa santé physique et mentale.

Les accusations portées par Ojeda visent plusieurs membres proches de Maradona, notamment Maximiliano Pomargo et Vanessa Morla. Elle décrit également comment Maradona exprimait régulièrement le désir de s'éloigner de cette emprise, demandant à être emmené loin de cet environnement toxique. Ces déclarations jettent une lumière inquiétante sur les relations complexes qui ont marqué les derniers jours de la légende du football.

Des Conditions Médicales Critiquables

En plus des tensions familiales, Ojeda pointe du doigt les conditions sanitaires désastreuses où Maradona passa ses derniers jours. Lors de leur dernière rencontre, deux jours avant sa mort, elle remarqua une odeur nauséabonde ainsi qu'un manque d'hygiène flagrant dans son environnement.

Selon elle, les professionnels médicaux responsables de sa convalescence auraient gravement négligé leurs devoirs. En particulier, elle incrimine Leopoldo Luque et Agustina Cosachov, qui assuraient que la maison de Tigre offrait des soins comparables à ceux d'un hôpital. Cependant, Ojeda soutient que ces affirmations étaient fausses, menant potentiellement à une détérioration rapide de la santé de Maradona. Ce témoignage alimente les débats autour des pratiques médicales contestables et renforce les arguments contre les sept praticiens mis en accusation dans ce procès historique.