La plateforme britannique DAZN cherche à renégocier son contrat avec la Ligue de football professionnel (LFP), en proposant une part variable dans les paiements annuels. Malgré l'augmentation du nombre d'abonnés grâce à des promotions récentes, DAZN subit encore des pertes financières importantes. La médiation actuelle pourrait aboutir à un accord ou déclencher une clause de sortie si les objectifs ne sont pas atteints.
DAZN fait face à des défis majeurs dans sa relation avec la LFP. Bien que le nombre d'abonnés ait augmenté grâce à des partenariats stratégiques, la plateforme reste dans le rouge, perdant environ 240 millions d'euros par an. Cette situation est exacerbée par des attentes non respectées et des droits sportifs non activés en raison de l'instabilité persistante.
L'insatisfaction grandissante de DAZN vis-à-vis de la médiation met en lumière plusieurs problèmes structurels. D'une part, les efforts pour booster les abonnements n'ont pas produit les résultats escomptés, avec un objectif ambitieux de 1,5 million d'abonnés d'ici décembre 2025 qui semble hors de portée. D'autre part, la plateforme est frustrée par ce qu'elle perçoit comme un traitement inéquitable de la part de la LFP. Ces tensions pourraient entraîner l'activation d'une clause de sortie contractuelle, compromettant ainsi l'avenir du partenariat.
Face à ces difficultés, DAZN envisage sérieusement de modifier les termes de son engagement financier avec la LFP. En ajoutant une composante variable aux versements fixes de 375 millions d'euros par saison, la plateforme espère aligner ses obligations sur des performances réelles. Cela pourrait inclure des mécanismes basés sur le nombre d'abonnés ou d'autres indicateurs clés de performance.
Cette proposition reflète une volonté de créer un modèle plus durable pour les deux parties impliquées. Pour DAZN, il s'agit de protéger sa rentabilité tout en maintenant un accès privilégié aux droits de diffusion du football français. Quant à la LFP, elle doit évaluer comment préserver ses revenus tout en répondant aux attentes de son partenaire technologique. Une solution commune nécessitera donc une approche flexible et innovante, capable de résoudre les déséquilibres actuels et de relancer la dynamique commerciale entre les deux entités.