Le drame au tribunal de Cahors : Vol, conduite sans permis et agression aux forces de l’ordre

Dec 19, 2024 at 2:26 PM
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Ce jeudi 19 décembre, le tribunal de Cahors a été le théâtre d’un événement troublant. Deux cousins se sont retrouvés devant la justice pour avoir commis de sérieux délits. Un d’entre eux a volé une voiture, conduit sans permis, refusé d’obtempérer à un contrôle et a même renversé un gendarme. L’atmosphère était chargée dès le début de l’audience, et les événements se sont déroulés dans une tension palpable.

Le déroulement de l’incident

Le matin même, la cour n’était pas encore préparée aux conséquences de la condamnation. A.F., l’un des prévenus, semblait calme à l’arrivée à la barre. Mais il savait bien les accusations portées contre lui : avoir volé une Audi A4 en juillet 2020 dans un garage de Périgueux, laisser son petit-cousin conduire sans permis, refuser de subir un contrôle des gendarmes la nuit du 25 au 26 juillet 2020 et percuter un douanier sur l’aire d’autoroute de Coeur de Causse. Le président du tribunal a rappelé les faits avec précision.Dans la voiture, la panique a pris le dessus. Les deux hommes ont essayé de fuir, hésitant entre brûler l’Audi pour effacer leurs traces. Finalement, ils ont revendu le véhicule, mais les forces de l’ordre ont pu retrouver les traces. Le plus jeune des deux, agé de 23 ans et qui conduisait lors du refus d’obtempérer, a reconnu sa "faute par insouciance". Il a expliqué que son intention était de rendre service à son cousin, mais que la situation l’a pris au dépourvu.

Les conséquences pour les victimes

Le douanier percuté, Me Thierry Chevalier, a été gravement traumatisé. Avant cette expérience, il adorait la patrouille de nuit, mais maintenant, il a changé de voie et est devenu marin. Son collègue, qui s’est jeté au sol pour éviter la voiture, a également des séquelles. Après 100 jours d’arrêt de travail, il a repris son travail dans un bureau aménagé, mais il est toujours fragile.

Les condamnations et les réactions

La procureur a demandé 3 ans de prison pour A.F. et 12 mois de prison, dont six avec sursis, pour le petit-cousin. Lors de l’annonce de la condamnation d’A.F., le climat a changé. Le prévenu s’est agi et a tenté de s’échapper, envoie un policier au sol lors de son menottage. Il a été maîtrisé et tasé. Pour le plus jeune prévenu, Me Robin Senié-Delon a insisté sur son âge et sa naïveté. Il a été condamné à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis probatoire.Cet incident a montré la gravité des délits commis et les conséquences pour les personnes impliquées. Il a également mis en lumière les défis de la justice et des forces de l’ordre face à des situations complexes.