Le marché automobile traverse une période de transformation. La batterie, la pièce la plus chère des véhicules électriques, voit son prix baisser à une vitesse jamais vue. Cette baisse pourrait révolutionner l’accessibilité de la mobilité électrique pour des millions de personnes.
Actuellement, les batteries représentent jusqu’à 40 % du coût total d’une voiture électrique. Par exemple, le BMW iX2 eDrive20 a une batterie qui coûte 21 307 euros pour un prix de vente de 46 900 euros. Cette proportion est disproportionnée et explique en grande partie le différentiel de prix avec les modèles thermiques.
Une surcapacité de production massive des cellules de batteries est un facteur clé. La baisse significative du coût des matières premières essentielles et l’adoption croissante des batteries LFP (Lithium-Fer-Phosphate), plus économiques, contribuent également à la baisse des prix.
De plus, une concurrence intense entre les fabricants pousse les prix à descendre. Le marché mondial des batteries est dominé par la Chine, qui produit 92 % de la demande mondiale. Cette domination chinoise exerce une pression sur les prix et contraint les autres acteurs à réduire leurs marges.
Le débat au sein de l’Union européenne est intense. Les constructeurs, représentés par l’ACEA, demandent une approche plus flexible des objectifs environnementaux. La France et l’Allemagne s’associent à cette demande face à une Commission européenne qui maintient son cap vers l’électrification totale.
Selon les projections, dès 2026, les voitures électriques pourraient atteindre une parité tarifaire avec les modèles thermiques. Cette évolution transformera notre choix en matière de mobilité et rendra l’option électrique plus économique.