Le projet de loi de finances pour l'année 2025 a été officiellement adopté par le Parlement après un vote final du Sénat. Ce texte prévoit une réduction significative des dépenses publiques, tout en modérant certaines mesures initialement envisagées. L'un des points clés est la diminution des coûts pour les collectivités territoriales et la préservation d'emplois dans l'éducation. De plus, le déficit budgétaire devrait être ramené à 5,4 % du PIB, contre 6,1 % prévu pour 2024.
La nouvelle loi de finances met l'accent sur une gestion prudente des ressources publiques. Les économies prévues s'élèvent à environ 32 milliards d'euros, avec une attention particulière portée aux collectivités locales qui verront leur charge réduite à 2,2 milliards d'euros au lieu des 5 milliards initialement prévus. Cette approche vise à alléger la pression financière sur ces entités tout en assurant la stabilité économique globale.
L'une des principales décisions concerne la suppression des suppressions de postes à l'Éducation nationale, qui ont été finalement abandonnées. Cette mesure témoigne d'un engagement à maintenir un niveau de service public solide, notamment dans le domaine éducatif. Par ailleurs, la proposition de trois jours de carence pour les fonctionnaires malades a également été retirée, tandis que la réduction de l'indemnisation des arrêts de travail à 90 % a été confirmée. Ces ajustements visent à trouver un équilibre entre la rigueur budgétaire et le bien-être des employés publics.
Le texte adopté prévoit une réduction du déficit budgétaire à 5,4 % du PIB, marquant une évolution positive par rapport aux 6,1 % attendus pour 2024. Cette baisse témoigne d'une volonté de stabiliser les finances publiques tout en poursuivant les objectifs économiques du pays. Le gouvernement a choisi d'utiliser l'article 49-3 de la Constitution pour faire adopter ce projet sans vote des députés, soulignant ainsi l'importance stratégique de cette réforme.
Cette approche budgétaire reflète une stratégie visant à ralentir la croissance du déficit tout en maintenant des investissements essentiels. La non-reconduction de la Gipa (Garantie individuelle de pouvoir d'achat) fait également partie des ajustements mis en place pour atteindre cet objectif. En somme, le budget 2025 représente un compromis entre la nécessité d'économies et la préservation des services publics fondamentaux, offrant une perspective d'amélioration de la situation économique du pays.