Lors d'une réunion du conseil municipal à Villers-sur-Mer, les élus ont adopté le budget primitif pour l'année 2025. Ce budget met un accent particulier sur l'entretien du patrimoine communal tout en réalisant des économies dans la section fonctionnement. L'accent est mis sur des dépenses importantes pour l’infrastructure routière et les bâtiments publics, avec une stratégie visant à réduire les coûts futurs grâce à des investissements immédiats.
Les discussions autour de ce budget ont soulevé des questions sur la gestion des finances communales, notamment concernant les économies réelles réalisées et leur impact à long terme. Bien que certains membres de l'opposition aient exprimé leurs réserves, le budget a finalement été approuvé avec deux abstentions.
Le budget primitif de 2025 s'inscrit dans une logique de renforcement de l'entretien des infrastructures locales. Parmi les priorités figurent notamment les travaux d'entretien de la voirie et des bâtiments municipaux, qui représentent une enveloppe considérable. Cette décision vise à corriger un retard accumulé au fil des années, entraînant aujourd'hui des problèmes structurels tels que des toitures fuyantes et des trottoirs dégradés.
Dans le détail, plusieurs projets majeurs sont prévus, comme les rénovations de l'église pour un montant de près de 476 000 €, l'effacement des réseaux estimé à 323 683 € ou encore la mise en œuvre d'un parc naturel et sportif pour un million d'euros. Ces dépenses illustrent un engagement fort en matière d'investissement, totalisant près de 5 millions d'euros. En effet, il est crucial de préserver et améliorer ces infrastructures pour garantir un cadre de vie durable et attractif pour les habitants. Cet effort budgétaire représente ainsi une étape importante pour redresser les comptes de manière équilibrée.
Parallèlement aux investissements importants, le budget 2025 met également l'accent sur une politique stricte de réduction des dépenses courantes. Les charges générales sont en hausse par rapport à l'année précédente, principalement dues aux nécessités d'entretien urgentes, mais cela ne masque pas une volonté claire de contenir les coûts à long terme.
Cette approche repose sur plusieurs axes, dont la diminution des effectifs administratifs, avec déjà plus de 400 000 € d'économies réalisées. Les frais liés à la communication ont également été revus à la baisse, permettant une meilleure maîtrise des dépenses publiques. Si certaines critiques soulignent une augmentation apparente des dépenses globales, les responsables financiers expliquent que cette situation découle d'une remise à niveau nécessaire après plusieurs années de sous-investissement. Selon eux, ces mesures permettront de générer des économies durables, notamment grâce à des équipements modernisés qui réduiront les besoins en maintenance future. Ainsi, le budget fonctionnel, bien qu'en légère progression, témoigne d'une gestion prudente et responsable.