Une mesure fiscale a été prise récemment par les autorités du Vaucluse, afin d'améliorer la situation financière de la collectivité. Bien que contre l'idée générale de hausse fiscale, Dominique Santoni, présidente du Département, a décidé avec son équipe de relever certains taux. Cette décision s'inscrit dans un contexte de réduction budgétaire importante prévue sur trois ans. L'objectif est de compenser les coupes sombres tout en maintenant un certain équilibre financier.
Au cœur d'un automne marqué par des décisions économiques cruciales, les responsables locaux du Vaucluse ont opté pour une solution audacieuse. En janvier, une résolution avait déjà été adoptée pour réaliser des économies substantielles s'élevant à 39 millions d'euros étalés sur trois années consécutives. Cependant, cette stratégie nécessitait une compensation. Le 28 mars dernier, il a été décidé d'augmenter les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) de 4,5% à 5%. Cette augmentation devrait permettre au département de percevoir des revenus supplémentaires de 2,5 millions d'euros dès 2025, puis de 5 millions d'euros en 2026 et 2027. Il est important de noter qu'une exception a été faite pour les primo-accédants, qui ne seront pas affectés par cette modification.
En tant que journaliste, je considère que cette décision reflète un équilibre délicat entre les contraintes budgétaires et les attentes des citoyens. Bien que controversée, elle met en lumière l'importance de trouver des solutions innovantes pour gérer les finances publiques sans sacrifier les besoins essentiels de la population locale. Cette initiative pourrait servir d'exemple pour d'autres collectivités confrontées à des défis similaires.