Dans un souffle de soulagement, le projet de loi de finances pour l'année 2025 a été officiellement approuvé par le Sénat français le 6 février 2025. Ce processus, qui a commencé en octobre 2024, marque la fin d'un marathon budgétaire intense. Le budget adopté prévoit une réduction significative des dépenses publiques et une augmentation des taxes, visant à améliorer les comptes publics de 50 milliards d'euros et à ramener le déficit à 5,4% du PIB en 2025. Les ministères subissent des coupes importantes, sauf ceux considérés comme essentiels. De plus, certaines aides, comme MaPrimeRénov', connaissent des ajustements notables, tandis que des dispositifs comme le PTZ sont modifiés pour encourager l'achat de logements neufs.
Au terme d'un parcours semé d'obstacles, le Sénat français a validé le projet de loi de finances 2025 dans la soirée du 6 février. Cette décision clôture un processus qui avait débuté dès le mois d'octobre précédent. Le nouveau budget vise à redresser les finances publiques en réalisant une économie de 50 milliards d'euros, dont 30 milliards sur les dépenses publiques et 20 milliards grâce à des taxes supplémentaires pour les particuliers et les entreprises. L'État et ses opérateurs devront serrer leur ceinture, avec une diminution de 23,6 milliards d'euros de leurs crédits. Les ministères non essentiels subiront en moyenne une réduction de 2% de leurs budgets, une baisse inédite depuis un quart de siècle. Cependant, les secteurs régaliens tels que la Défense, l'Intérieur et la Justice restent épargnés.
Concernant les aides spécifiques, MaPrimeRénov' voit ses crédits réduits de 460 millions d'euros, passant à 2,1 milliards d'euros en 2025. Quant au Prêt à Taux Zéro (PTZ), il est désormais accessible sur l'ensemble du territoire pour l'acquisition de logements neufs, mais ne concerne plus les biens anciens même après travaux. Ce dispositif sera en vigueur jusqu'à la fin de 2027.
En tant que journaliste, cette adoption du budget 2025 révèle une volonté forte de restructuration financière. Bien que les mesures soient draconiennes, elles semblent nécessaires pour stabiliser les finances publiques. Cependant, il est crucial de veiller à ce que ces ajustements n'affectent pas de manière disproportionnée les populations les plus vulnérables, tout en favorisant une croissance durable et équitable.