Au début de cette année, les législateurs ont établi un nouveau cadre fiscal pour l'année 2025. Ce cadre, adopté en janvier, a défini les nouvelles tranches d'imposition avec une augmentation modérée. L'ajustement des seuils fiscaux, qui devait initialement être de 2%, a finalement été fixé à 1,8% conformément aux recommandations de la Commission Mixte Parlementaire. Cette décision s'aligne sur l'inflation réelle annoncée par l'Insee au début de l'année.
Les modifications apportées aux seuils d'imposition et aux limites de dégrèvement sont également importantes. Les seuils ont été relevés de 1,8%, reflétant ainsi l'évolution économique du pays. La déduction forfaitaire sur les salaires a été ajustée à un minimum de 504 € et un maximum de 14 426 €. De plus, l'abattement sur les pensions de retraite et d'invalidité a été porté à un minimum de 450 € par pensionné et un maximum de 4 399 € par foyer fiscal. Ces ajustements visent à maintenir un certain niveau d'équité dans le système fiscal.
L'UNSA Retraités exprime sa satisfaction quant à l'évitement d'un gel des barèmes d'imposition, ce qui aurait pu entraîner une imposition inattendue pour certains foyers. Cependant, l'organisation souligne que le système actuel reste insuffisamment progressif, avec seulement cinq tranches d'imposition. Elle appelle également à une meilleure contribution des revenus élevés, estimant que la tranche marginale d'imposition de 45% est encore trop faible. Selon Oxfam, les inégalités persistent, et il y a une marge pour améliorer la justice fiscale afin de promouvoir une société plus équitable et solidaire.