Dans le cadre de sa nouvelle stratégie, le gouvernement belge s'engage à lutter vigoureusement contre la fraude fiscale et sociale. Cette approche repose sur plusieurs piliers clés : l'accès facilité aux données bancaires, le renforcement des effectifs, une régularisation fiscale redynamisée, une coopération accrue entre les services publics, et des sanctions plus dissuasives. Ces mesures visent à protéger les ressources publiques et à restaurer la confiance des citoyens dans leur système fiscal.
En ce début d'automne doré, le gouvernement belge a annoncé des réformes ambitieuses pour contrer la fraude fiscale. Les agents du fisc auront désormais accès au Point de Contact Central (PCC) de la Banque nationale dès qu'ils disposent d'indices précis de fraude. Ce changement permettra une meilleure coordination informatique entre les banques de données, facilitant ainsi la détection des activités suspectes. Par ailleurs, 300 nouveaux inspecteurs seront recrutés pour intensifier les contrôles dans les secteurs vulnérables comme le bâtiment et les plateformes numériques. Une nouvelle régularisation fiscale est également prévue, offrant une opportunité aux détenteurs de capitaux non déclarés de se conformer à la loi.
La coopération entre les autorités fiscales, sociales, policières et judiciaires sera renforcée grâce à l'automatisation des échanges d'informations. Les comptes cryptos devront être communiqués au PCC, mettant fin à l'anonymat des investisseurs en cryptomonnaies. Des sanctions plus sévères attendent les fraudeurs, notamment ceux pratiquant le dumping social ou ne respectant pas les cotisations sociales. Enfin, une loterie innovante avec des tickets TVA sera mise en place pour encourager les citoyens à demander des reçus, réduisant ainsi la fraude à la TVA.
Ces initiatives marquent un tournant significatif dans la gestion de la fraude fiscale, promettant une protection accrue des ressources publiques et une restauration de la confiance des citoyens envers leurs institutions.
À travers ces nouvelles mesures, le gouvernement entend non seulement combattre la fraude fiscale mais aussi garantir une meilleure protection des travailleurs et des citoyens vulnérables. La lutte contre la fraude n'est pas uniquement un impératif économique ; elle repose également sur une exigence morale. En fermant la porte aux fraudes, l'État belge vise à préserver ses ressources pour soutenir les plus démunis et assurer l'accès aux services sociaux essentiels.
De plus, cette réforme symbolise un engagement fort à moderniser et rendre plus transparente l'administration fiscale. Les citoyens pourront retrouver confiance en un système qui veille à ce que chacun contribue de manière équitable à la société. Le nouveau dispositif, bien que rigoureux, reste équilibré, reconnaissant les droits des contribuables tout en luttant contre les abus.