L'ancien président américain Donald Trump a déclaré qu'il souhaitait "virer" le procureur spécial Jack Smith, qui le poursuit pour tentatives d'inverser illégalement les résultats de la précédente élection présidentielle américaine en 2020, s'il était réélu. Cette déclaration intervient alors que Trump fait face à plusieurs procédures pénales et pourrait ordonner l'arrêt des poursuites fédérales à son encontre s'il était de nouveau élu.

Une menace qui soulève des inquiétudes sur l'indépendance de la justice

Une longue liste de poursuites judiciaires

Donald Trump fait actuellement l'objet de plusieurs procédures pénales, notamment pour sa tentative d'inverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020. Le procureur spécial Jack Smith a publié un acte d'accusation révisé contre l'ancien président, affirmant que ses actes, accomplis en tant que candidat à sa réélection, ne sont pas couverts par l'immunité pénale du président pour ses "actes officiels". Trump est également accusé d'avoir agressé sexuellement une mannequin rencontrée par l'intermédiaire de Jeffrey Epstein durant les années 1990.

La menace de limoger le procureur spécial

Lors d'une interview sur un podcast conservateur, Trump a déclaré qu'il "virerais" le procureur spécial Jack Smith "en deux secondes" s'il était réélu. Il a qualifié Smith, une des cibles privilégiées de ses attaques depuis plus d'un an, d'"homme très malhonnête". Cette menace soulève des inquiétudes sur l'indépendance de la justice et la possibilité pour Trump d'entraver les poursuites judiciaires à son encontre.

Les implications d'une éventuelle réélection

Si Donald Trump était de nouveau élu président en 2024, il pourrait, une fois investi en janvier 2025, ordonner l'arrêt des poursuites fédérales à son encontre. Cela soulève des questions sur l'équité du système judiciaire et la capacité des institutions à tenir un ancien président responsable de ses actes.

Un candidat républicain au coude-à-coude dans les sondages

À moins de deux semaines de l'élection du 5 novembre prochain, le candidat républicain Donald Trump est au coude-à-coude avec Kamala Harris dans les sondages. Cette situation tendue et polarisante souligne l'importance de maintenir l'indépendance de la justice et de garantir l'équité du processus électoral.