Dans le cadre du dernier conseil municipal, l'opposition représentée par "Territoire d’Avenir" a soulevé plusieurs points de désaccord concernant les décisions prises. Parmi ces débats, des questions relatives à la gestion financière, aux projets d'infrastructure et à certaines révisions stratégiques ont été mises en lumière. En particulier, un vote crucial sur l’adhésion de Saint-Hippolyte à un syndicat mixte pour l'eau potable a suscité une vive polémique en raison d’un changement radical dans la position du maire.
L’attention s’est également portée sur les dépenses jugées inutiles ou excessives, notamment celles liées à des projets comme l'éclairage du Vieux Palais ou la rénovation de l’ancienne gare. De plus, l’opposition critique vivement la gestion des finances communales, soulignant les déficits récurrents de certains programmes clés tels que le Fablab et le campus connecté.
Le renouvellement du vote concernant l'adhésion de Saint-Hippolyte à un syndicat mixte pour l'alimentation en eau potable a marqué un tournant dans les relations entre le maire et son équipe. Ce vote, initialement rejeté par la préfecture, a été repris lors du dernier conseil avec un résultat diamétralement opposé. Une volte-face qui a suscité de nombreuses interrogations.
Ce revirement semble refléter soit une volonté politique nouvelle, soit une pression extérieure non encore divulguée. L'opposition a exprimé sa perplexité face à ce changement brusque, estimant qu'une telle décision aurait dû être accompagnée d’une justification publique. Pour eux, il est essentiel que les élus expliquent leurs choix aux citoyens afin de renforcer la transparence démocratique. Cette situation illustre également comment les priorités peuvent varier rapidement selon les circonstances politiques.
Au-delà des votes spécifiques, l'opposition met en avant un bilan financier peu rassurant. Selon eux, le budget communal présente des excédents temporaires gonflés par des remboursements exceptionnels, ce qui ne garantit pas une stabilité économique durable. Parallèlement, des investissements considérés comme superflus alimentent les critiques.
Les dépenses engagées pour divers projets, tels que l’éclairage du Vieux Palais ou la mise en place de bornes rétractables dans la rue Droite, sont pointées du doigt. Ces initiatives seraient coûteuses sans apporter un véritable bénéfice pour la collectivité. De plus, les ventes de terrains et immeubles semblent effectuées à perte malgré la hausse des valeurs immobilières. Les déficits accumulés dans plusieurs secteurs stratégiques, y compris le Fablab et le campus connecté, ajoutent à l'inquiétude générale quant à la gestion budgétaire de la commune.