Le ministre des Finances libanais, Yassine Jaber, a récemment mené une série de négociations avec une délégation du Fonds monétaire international (FMI). Ces discussions visaient à établir un cadre juridique et réglementaire solide pour la restructuration du secteur bancaire. En présence d'une équipe clé comprenant des membres gouvernementaux et des représentants économiques, les amendements concernant le secret bancaire et la supervision des institutions financières ont été au centre des débats. Un projet de loi modifiant ces aspects est en préparation, avec l'intention de le soumettre au Conseil des ministres puis au Parlement pour adoption.
Dans une atmosphère intense mais constructive, une réunion stratégique s'est tenue lundi au sein du ministère des Finances. Parmi les figures présentes figuraient Amer Bsat, ministre de l'Économie, ainsi que plusieurs conseillers présidentiels et ministériels. Wassim Manssouri, gouverneur intérimaire de la Banque du Liban (BDL), et Maya Dabbagh, présidente de la Commission de contrôle des banques (CCB), ont également joué un rôle crucial dans ces pourparlers.
Cette séance de travail a permis de discuter en profondeur des propositions législatives visant à adapter le cadre légal aux exigences modernes de gestion bancaire. Le représentant du FMI au Liban, Frederico Lima, a exprimé son soutien à ces initiatives, tout en soulignant l'importance de maintenir une supervision stricte sur les pratiques bancaires.
Avant cette rencontre, Yassine Jaber avait déjà initié un dialogue avec l'Association des banques du Liban (ABL), marquant une étape importante vers une coordination accrue entre toutes les parties prenantes. Une autre priorité mentionnée par le ministre concerne la nomination imminente d'un nouveau gouverneur de la BDL, prévue avant l'échéance de juin.
En somme, ces efforts collectifs visent à instaurer une stabilité durable dans le système financier libanais, tout en répondant aux attentes internationales.
À travers ces avancées, il devient évident que la transparence et la collaboration sont essentielles pour relever les défis économiques actuels. Cette démarche illustre comment un partenariat sincère entre les autorités locales et les institutions internationales peut ouvrir la voie à une reprise économique plus résiliente. Les citoyens espèrent désormais que ces mesures aboutiront rapidement à des améliorations tangibles dans leur quotidien.