Conditions de Travail Controversées dans une Usine en Construction au Brésil

Dec 26, 2024 at 6:31 AM
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Une enquête menée par les autorités locales a révélé des conditions de travail inacceptables sur le chantier d'une usine automobile électrique en construction au Brésil. Plus de 160 travailleurs chinois ont été retirés du site après que les autorités aient découvert des pratiques similaires à l'esclavage, conduisant à la suspension partielle des activités et à la résiliation immédiate du contrat avec l'entreprise de construction responsable.

Suspension des Activités suite à une Intervention Réglementaire

L'enquête a mis en lumière des conditions de travail extrêmement précaires sur le chantier d'une usine automobile électrique en cours de construction dans l'état de Bahia. Les autorités brésiliennes ont ordonné la suspension partielle des opérations après avoir identifié plus de 160 travailleurs chinois travaillant dans des conditions jugées indignes. Le Ministère public du Travail (MPT) a dénoncé une situation alarmante, soulignant des logements insalubres et des infrastructures sanitaires inadéquates.

Les inspecteurs ont relevé plusieurs violations graves des normes de sécurité et de bien-être des travailleurs. Dans certains cas, les employés dormaient dans des lits sans matelas et n'avaient pas accès à des armoires pour leurs effets personnels. La situation sanitaire était également préoccupante, avec un seul cabinet de toilette pour 31 personnes, obligeant les ouvriers à se lever très tôt pour pouvoir se préparer avant leur longue journée de travail. Ces conditions ont été qualifiées de "semblables à de l'esclavage" par les autorités.

Réactions des Parties Concernées et Mesures Correctives

Face à ces accusations, la filiale brésilienne du constructeur automobile a immédiatement rompu son contrat avec l'entreprise de construction incriminée. Des mesures urgentes ont été prises pour améliorer la situation des travailleurs, notamment leur transfert dans des hôtels locaux. L'entreprise a réaffirmé son engagement à respecter les lois brésiliennes et la dignité humaine.

Le MPT a également fait état de soupçons de travail forcé, alléguant que les passeports des travailleurs auraient été confisqués et que 60% de leurs salaires seraient retenus. Une audience est prévue prochainement pour examiner les mesures nécessaires à la régularisation de la situation. De son côté, le gouvernement chinois a exprimé son intention de protéger les droits des travailleurs et a exigé que les entreprises chinoises respectent les lois en vigueur dans le pays d'accueil. Cette affaire souligne l'importance de la surveillance des conditions de travail dans les projets internationaux.