Dans cette vidéo, on peut constater le départ de feu sur la Peugeot 307. En plus, on assiste à des tirs de mortier et à des bombes lacrymogènes qui se déroulent autour. C'est une scène troublante qui a laissé des traces indélébiles.
Le témoignage du vieil homme
Francis Corbeau, un homme de 86 ans, raconte ce qui s'est passé avec sa Peugeot 307. «Elle démarrait au quart de tour», explique-t-il. La nuit du jeudi 12 au vendredi 13 décembre, deux voitures ont brûlé dans la place Jean-Mermoz. Selon un riverain de l'immeuble, c'est un dommage collatéral lié à des affrontements et des tirs de mortier.Entre les résidences Marie-Coraline et Marie-Louise, vers minuit et demi, les tirs de mortier ont commencé. La police a répondu en lançant des lacrymogènes. Un témoin a vu que le problème a commencé par un pneu de la Peugeot 307, mais il n'était pas un incendie volontaire.La voiture de Francis Corbeau s'est progressivement enflammée. L'incendie s'est propagé à la voiture garée à côté. Un autre riverain a eu le temps de retirer sa voiture avant que la situation ne dégénère.«L'assurance ne donnera rien, car ma voiture est trop ancienne», se plaint Francis Corbeau. Avec son fils Frédéric, ils préparent de porter plainte au commissariat de Compiègne. «La voiture est assurée, mais nous ne toucherons rien», se désole le fils pour son père. «Elle me servait pour aller faire mes courses», dit l'octogénaire.Les incidents avec les pompiers
Francis Corbeau se remémore la scène. Il a vu les pompiers se faire «caillasser» et «devoir quitter les lieux». Cependant, un voisin contredit cette information. «Les pompiers ne sont jamais venus jusqu'ici quand ça brûlait. C'est certainement parce que les policiers n'ont pas autorisé leur intervention en raison d'un possible guet-apens.»Francis Corbeau a déjà perdu une voiture dans des conditions similaires. «La voiture d'une dame qui venait rendre visite à une voisine s'est mise à brûler. Ma voiture était juste à côté.»Un habitant de l'immeuble attenant à l'incendie a dû quitter son appartement à cause de la fumée toxique. Sur le mur, les cloques témoignent de la chaleur des flammes. C'est une histoire pleine de drames et de questions. On se demande comment des événements aussi graves peuvent se produire et ce que cela signifie pour les habitants.