Dans le cadre de la loi de finances 2025, le gouvernement a apporté des modifications significatives aux aides pour la rénovation énergétique. Le budget alloué à MaPrimeRénov’ a été revu à la baisse, tandis que le chèque énergie est désormais réservé au paiement des factures d’énergie. Par ailleurs, des ajustements ont été effectués sur les taux de TVA pour encourager l’utilisation de technologies plus écologiques.
Le programme MaPrimeRénov’ subit une refonte avec un budget réduit mais toujours efficace. Les deux parcours distincts continuent d’offrir une assistance ciblée pour les projets de rénovation globale et spécifiques. Cette adaptation vise à optimiser l’allocation des ressources tout en maintenant un soutien fort aux ménages souhaitant améliorer la performance énergétique de leur logement.
En 2025, le budget global de MaPrimeRénov’ s’établit à 3,4 milliards d’euros, divisé entre des crédits publics et des fonds annexes. Bien que ce montant soit inférieur à celui de l’année précédente, le programme conserve ses deux volets principaux : MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur pour les transformations globales visant une meilleure performance énergétique, et MaPrimeRénov’ Rénovation par geste pour des interventions ponctuelles comme le remplacement de systèmes de chauffage ou l’isolation thermique. Ces ajustements permettent de concentrer les efforts là où ils sont les plus nécessaires, favorisant ainsi une utilisation plus efficiente des fonds disponibles.
Le chèque énergie connaît une transformation importante en se focalisant exclusivement sur le paiement des factures d’énergie. Ce changement, qui prend effet en 2025, vise à aider directement les ménages face à la hausse des coûts énergétiques. De plus, plusieurs modifications concernent les taux de TVA pour divers équipements et travaux liés à la rénovation énergétique.
Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation en mars 2025, le chèque énergie ne sera plus utilisable pour financer des travaux de rénovation énergétique, mais uniquement pour couvrir les frais courants d’énergie. Cette réorientation vise à soutenir les ménages confrontés à une inflation des prix de l’énergie. En parallèle, des ajustements fiscaux importants ont été introduits : la TVA sur les chaudières fioul et gaz passe à 20 % pour inciter à l’adoption de solutions de chauffage plus respectueuses de l’environnement, tandis que la TVA sur les panneaux solaires et les pompes à chaleur est abaissée à 5,5 %. De plus, la procédure pour bénéficier d’un taux de TVA réduit lors de travaux de rénovation énergétique a été simplifiée, rendant l’accès à ces avantages plus facile. Enfin, certains dons familiaux destinés à financer des travaux de rénovation énergétique sont désormais exonérés de droits de mutation, offrant une nouvelle incitation financière.