Romain Attanasio confronté à un démâtage à l'approche du Vendée Globe

Alors que le Vendée Globe, la plus grande course autour du monde en solitaire, se profile à l'horizon, le skipper Romain Attanasio a connu une avarie majeure lors des 48 heures du Défi Azimut, une course de préparation. Son bateau Fortinet-Best Western a en effet démâté dans la nuit du 13 septembre, à seulement 58 jours du grand départ. Une course contre la montre s'engage désormais pour tenter de réparer à temps et être au rendez-vous le 10 novembre aux Sables d'Olonne.

Une épreuve de plus pour le skipper Romain Attanasio

Un démâtage inattendu lors d'une course de préparation

Romain Attanasio, skipper de 47 ans, a connu une mésaventure lors des 48 heures du Défi Azimut, une course de préparation au Vendée Globe. Alors qu'il évoluait en treizième position de la course, son bateau Fortinet-Best Western a subi un démâtage dans la nuit du 13 septembre, à 3h30 du matin. Le skipper, accompagné de son équipe, a rapidement réagi pour sécuriser l'IMOCA et le ramener à Lorient. Malgré la gravité de l'incident, Romain Attanasio a tenu à rassurer ses supporters, indiquant que tout le monde allait bien à bord.

Une course contre la montre pour réparer à temps

Avec le mât cassé et la bôme endommagée, Romain Attanasio et son équipe font face à un défi de taille. Ils doivent désormais se retrousser les manches pour tenter de réparer le bateau à temps, sachant que tous les monocoques devront être présents aux Sables d'Olonne le 18 octobre, soit moins de deux mois avant le départ du Vendée Globe le 10 novembre. N'ayant pas de mât de rechange, le skipper pourrait être contraint d'en acheter un à une autre équipe ou à la classe IMOCA. La course contre la montre est lancée pour Romain Attanasio, qui a terminé 15e et 14e des deux dernières éditions du Vendée Globe.

Un coup dur pour le skipper, mais un défi à relever

Malgré ce démâtage inattendu, Romain Attanasio reste déterminé à participer au Vendée Globe. Dans une vidéo envoyée à son équipe, le skipper a reconnu que la situation n'était "pas top", mais a affiché sa volonté de se retrousser les manches pour tenter de réparer son bateau. Bien que la tâche s'annonce ardue, Romain Attanasio sait qu'il doit relever ce défi s'il veut prendre le départ de la plus grande course du monde le 10 novembre prochain.

Un soutien indispensable de l'équipe et de la classe IMOCA

Pour mener à bien cette course contre la montre, Romain Attanasio pourra compter sur le soutien de son équipe technique et de la classe IMOCA. Ensemble, ils mettront tout en œuvre pour sécuriser l'IMOCA Fortinet-Best Western et le ramener à Lorient, afin de procéder aux réparations nécessaires. La solidarité au sein de la classe IMOCA sera également un atout précieux, puisque le skipper pourrait avoir besoin d'emprunter un mât à une autre équipe pour pouvoir prendre le départ du Vendée Globe.

Une opportunité de se surpasser pour Romain Attanasio

Malgré les défis à relever, cette mésaventure pourrait également représenter une opportunité pour Romain Attanasio de se surpasser. Habitué à faire face à l'adversité, le skipper a déjà démontré sa résilience et sa détermination lors des deux dernières éditions du Vendée Globe. Cette nouvelle épreuve pourrait le pousser à repousser ses limites et à se dépasser pour atteindre son objectif de prendre le départ de la course le 10 novembre prochain.