Vendée Globe : L’océan Indien dure pour Tanguy Le Turquais et Alan Roura

Dec 15, 2024 at 11:40 AM
Dans cette édition spectaculaire de la Vendée Globe, les navigateurs ont dû affronter des défis énormes dans l'océan Indien. Marie Mahé de Media365 nous raconte les expériences des participants Tanguy Le Turquais et Alan Roura.

Tagline : "Les Aventures et les Peines de la Vendée Globe"

Tanguy Le Turquais : La Bataille Contre l'Océan Indien

Ce dimanche matin, au pointage de 11h00, Tanguy Le Turquais, sur Lazare, se trouve encore à la 23ème place dans le classement général de la dixième édition de la Vendée Globe. Il est à une distance de 14 277,54 nm de l'arrivée et à 3063,31 nm de son compatriote Charlie Dalin, le leader actuel. Malgré des problèmes de voile ces derniers jours, son esprit ne s'est pas démenti. "Je me rapproche de l'Australie et c'est incroyable de penser que j'ai atteint ce point grâce à mon bateau. Mais je n'avais pas prévu que l'océan Indien soit aussi dur. Dans la bannette, je réalise des vols planés. Quand je prends ma nourriture, elle saute partout... Le bateau fait des accélérations, des plantées, des bruits, des craquements, des voiles qui claquent, des départs au tas, à l'abattée... Franchement, c'est insoutenable! Mais je continue de me battre."Pendant ces moments difficiles, Tanguy Le Turquais montre une détermination indomptable. Il sait que chaque pas est une victoire et qu'il doit persévérer pour atteindre son but.

Alan Roura : Le Dernier Combat Contre l'Océan Indien

Actuellement 20ème dans le classement général, Alan Roura, sur Hublot, a également dû affronter les rigueurs de l'océan Indien. À une distance de 14 152,93 nm de l'arrivée et à 2938,69 nm du leader, il a vécu des moments de stress et de déception. "Quand on m'a demandé de décrire l'océan Indien en un mot les deux dernières fois, j'ai dit que c'était le diable. Et cela reste vrai. Mon bateau est en bon état, mais la mer est tellement forte que je ne peux pas progresser. Les vagues font 7 mètres, le vent change brusquement de 25 à 40 nœuds, le bateau ne sait plus où aller... Le plaisir pur que je ressentais est parti. Il n'y a pas de repos et c'est très frustrant. Mais je ne m'arrête pas, je continue de lutter."Alan Roura ne désespère pas. Il sait que la Vendée Globe est une aventure qui nécessite de la patience et de la persévérance. Il continue de s'efforcer de surmonter les obstacles et de progresser vers l'arrivée.Ces deux navigateurs nous montrent la réalité de la Vendée Globe dans l'océan Indien. Ils nous font comprendre les difficultés et les peines que les participants doivent affronter, mais aussi leur détermination et leur esprit d'équipe. La Vendée Globe est une épreuve qui考验 les navigateurs physiquement et mentalement, mais ils ne fléchissent pas et continuent de s'engager dans cette aventure.