Lundi, le gouvernement a révélé un plan stratégique visant à améliorer la gestion des finances publiques en créant un comité de surveillance impliquant les parlementaires. Cette initiative intervient après deux années consécutives de déficits budgétaires imprévus, et dans un contexte géopolitique complexe qui exige une plus grande autonomie stratégique pour l'Union européenne. Le ministre de l’Économie a souligné que cette démarche marquait un tournant vers plus de transparence et de dialogue.
Afin de répondre aux défis économiques actuels, le gouvernement propose la création d’un comité d’alerte composé de représentants du Parlement, de la Sécurité sociale et de la Cour des comptes. Ce groupe se réunira trimestriellement pour examiner les risques potentiels liés aux prévisions de dépenses et de recettes, ainsi que pour proposer des mesures correctives si nécessaire. Cette structure vise à éviter les dérives budgétaires observées ces dernières années, notamment en 2023 et 2024, où des revenus inférieurs aux attentes ont conduit à des déficits importants.
Le plan inclut également une série de mesures pour renforcer la transparence. Un cercle des prévisionnistes sera créé pour évaluer les hypothèses macroéconomiques, tandis qu’un travail méthodologique sera entrepris pour expliquer comment sont calculées les évolutions tendancielles des comptes publics. Ces initiatives visent à clarifier les méthodes utilisées par Bercy et à harmoniser les différentes approches de calcul du budget.
Dans un effort pour engager davantage les citoyens, une campagne baptisée “Notre nation, nos finances” est envisagée. Cette conversation avec les Français vise à ouvrir la boîte noire de Bercy et à faciliter la compréhension des mécanismes budgétaires. En outre, des améliorations seront apportées aux outils de prévision fiscale et aux dépenses locales, afin de mieux anticiper les variations de l’impôt sur les sociétés et les remboursements de TVA.
Cette stratégie globale, qui associe transparence, dialogue et participation citoyenne, marque une nouvelle ère dans la gestion des finances publiques. Elle vise à restaurer la confiance dans la capacité du gouvernement à gérer efficacement les ressources du pays, tout en s’adaptant aux nouvelles réalités internationales et économiques.