Afin de mieux contrôler les dépenses publiques, le gouvernement a dévoilé une série de mesures innovantes. L'introduction d'un groupe consultatif spécial marque un tournant significatif dans l'approche du pilotage budgétaire. Ce conseil, qui réunira des représentants clés du gouvernement et du Parlement, aura pour mission d'examiner en profondeur les comptes nationaux. Les sessions trimestrielles permettront une surveillance accrue des finances de l’État, de la Sécurité sociale et des organismes étatiques, garantissant ainsi une vigilance constante sur l'équilibre budgétaire.
L'amélioration du dialogue entre l'exécutif et le législatif est au cœur de cette initiative. Le but est d'atteindre des objectifs précis en matière de déficit public, notamment celui fixé à 5,4% du PIB d'ici 2025. Cette collaboration vise également à renforcer la transparence financière en sollicitant l'avis du Haut conseil des finances publiques. De plus, un groupe d'experts sera chargé d'évaluer la pertinence des prévisions économiques, tandis que des consultations publiques seront organisées pour associer davantage les citoyens à ce processus. Ces mesures visent à ouvrir les portes de la gestion publique et à améliorer les méthodes de prévision, notamment en ce qui concerne les recettes fiscales et les dépenses locales.
Cette démarche témoigne d'une volonté politique ferme d'instaurer une gestion plus rigoureuse et transparente des ressources publiques. En impliquant activement le Parlement et les citoyens, le gouvernement s'engage à construire une base solide pour la prise de décisions budgétaires éclairées et responsables. Cet engagement renforce la confiance dans les institutions et promeut une gestion financière durable, essentielle pour l'avenir prospère de notre pays.