Belkhir Belhaddad, député de la Moselle, a entrepris un périple de 330 km à pied et à vélo entre Metz et Paris dans le but d'obtenir la publication d'un décret sur le sport-santé. Cette initiative vise à permettre aux patients atteints de diabète de type 2 un meilleur accès à l'activité physique adaptée à leur pathologie.
Une démarche engagée pour améliorer l'accès au sport-santé
Une expérimentation dans trois régions
Le député Belkhir Belhaddad a parcouru 330 km afin d'obtenir la publication d'un décret sur le sport-santé. Ce texte, adopté il y a trois ans dans le cadre du projet de loi de finances de la Sécurité sociale, vise à permettre, à titre expérimental, aux patients atteints de diabète de type 2 un meilleur accès à l'activité physique adaptée à leur pathologie. Cette expérimentation sera mise en place dans trois régions : le Grand Est, les Hauts-de-France et la Guadeloupe.Le député souligne que 3,3 millions de personnes sont traitées pour le diabète en France, dont 92 % de type 2, pour un coût de 8,5 milliards d'euros. Cette initiative s'inscrit donc dans une démarche de prévention et de prise en charge globale de cette maladie chronique.Un échange constructif avec la ministre de la Santé
À son arrivée à Paris, Belkhir Belhaddad a été reçu par la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq. Cet échange a permis d'aborder les autres sujets liés au sport-santé, notamment la place que doit prendre la prévention dans les modalités de prise en charge des patients.Le député souligne que, dans le cadre de la discussion du projet de loi de finances de la sécurité sociale, la place du sport-santé, dont les bienfaits sont unanimement reconnus, doit être valorisée, dans la continuité de la stratégie nationale Sport Santé 2019-2024.Une mobilisation pour un budget des Sports à la hauteur
Cette initiative s'inscrit dans un contexte plus large de mobilisation pour le sport-santé. En octobre dernier, Belkhir Belhaddad avait déjà signé une tribune avec le sénateur (socialiste) de la Creuse Jean-Jacques Lozach afin de faire part de leur "incompréhension totale" face à un budget des Sports "sacrifié".Les deux parlementaires réclament le retour à un budget de 750 M€ contre 593 M€ prévus dans le projet de loi de finances de 2025, soit une "baisse indiscernée" de 167 M€. Ils estiment que la place du sport-santé, dont les bienfaits sont unanimement reconnus, doit être valorisée dans les politiques publiques.Le débat sur le budget des Sports à l'Assemblée nationale est prévu vendredi à partir de 21 heures 30, offrant une nouvelle opportunité de faire entendre ces revendications.