L'association Girondins Socios, fondée récemment, a publié un communiqué samedi critiquant sévèrement la gestion actuelle du club bordelais. L'organisation souligne les problèmes financiers persistants et l'absence de transparence dans la prise de décision. Elle appelle à une refonte complète de la gouvernance avant qu'il ne soit trop tard. Par ailleurs, elle demande le départ de Gérard Lopez, l'actuel dirigeant, en faveur d'une gouvernance plus inclusive impliquant les supporters et les acteurs locaux.
Les membres de l'association dénoncent vigoureusement la gestion actuelle du club, la qualifiant de désastreuse et opaque. Ils mettent en lumière des décisions financières hasardeuses et une absence totale de vision stratégique. Selon eux, cette situation menace gravement l'avenir du FC Girondins de Bordeaux. Les finances demeurent instables, avec une dépendance aux décisions judiciaires et aux injections financières urgentes.
Le communiqué indique que la continuité du club repose sur des décisions du tribunal de commerce. La décision concernant le remboursement des créanciers pourrait avoir des conséquences importantes sur l'avenir du club. Des projets de rachat émergent mais manquent de transparence quant à leur garantie en matière de gouvernance. Cette situation précaire exige une action immédiate pour éviter une descente aux enfers déjà bien entamée.
Avec près de 3 000 membres, l'association Girondins Socios milite pour le départ de Gérard Lopez. Ils estiment qu'il est crucial de confier l'avenir du club à une gouvernance partagée incluant les supporters et les acteurs locaux. Cela permettrait de mettre fin à la gestion opaque et de construire un modèle solide et durable. Ils insistent sur la nécessité d'une vision à long terme plutôt que des choix financiers à court terme.
Gérard Lopez, quant à lui, n'a pas l'intention de céder son contrôle. Il doit négocier avec les créanciers pour étaler la dette et poursuivre le redressement judiciaire. L'association craint que sa persistance puisse mener le club vers une crise encore plus profonde. Elle appelle donc à une transition rapide vers une gouvernance plus transparente et participative pour sauver le club de Bordeaux.