Le sénateur Les Républicains Jacques Grosperrin a révélé dans un communiqué du 6 février 2025 comment un amendement proposé par son parti a permis d'éviter une importante perte financière pour la ville de Besançon et sa région métropolitaine. L'amendement, adopté par le Sénat, transforme une ponction initiale de trois milliards d'euros en une épargne forcée, garantissant un retour d'un milliard d'euros aux collectivités concernées. Cette mesure permet à Besançon de ne plus subir de coupes budgétaires prévues par l'État, évitant ainsi des suppressions de services essentiels comme la police municipale et les cantines scolaires.
Grâce à un amendement voté par le Sénat, la ville de Besançon et Grand Besançon Métropole ont évité une diminution significative de leurs budgets. Initialement, le gouvernement envisageait de retirer trois milliards d'euros aux finances locales, mais cet amendement a transformé cette ponction en une épargne forcée. Cela signifie que les collectivités recevront un retour financier garanti, ce qui a permis à Besançon d'éviter une coupe de 5,6 millions d'euros. Le maire avait précédemment protesté contre ces mesures en affichant une banderole sur l'hôtel de ville.
Au lieu d'une perte financière, l'amendement assure une contribution nulle de la part de la ville et de la métropole. Cela permet de maintenir des services cruciaux tels que la police municipale et les cantines scolaires. La ville peut désormais envisager d'augmenter les places de cantine ou d'investir dans la sécurité avec des caméras supplémentaires. Cette solution offre une stabilité financière bienvenue pour les résidents et les autorités locales.
Le sénateur Grosperrin a également exprimé une critique envers les parlementaires de gauche qui n'ont pas soutenu cet amendement. Il regrette que certains députés n'aient pas voté en faveur de ce projet de loi, qui aurait exonéré les deux collectivités de Besançon d'une ponction de six millions d'euros. Cette abstention a été perçue comme une opportunité manquée pour protéger les finances locales et maintenir des services essentiels.
Dans son communiqué, le sénateur s'est interrogé sur les futures décisions concernant l'allocation de ces fonds. Il souligne que ces économies pourraient potentiellement améliorer les infrastructures et les services publics. Par exemple, il est possible d'offrir plus de places de cantine aux enfants ou d'augmenter les ressources de la police municipale. Ces questions restent ouvertes et seront probablement discutées dans les prochains mois, alors que la ville explore comment optimiser ces nouvelles ressources.