Accusé de viol, il affirme avoir agi pour "faire plaisir" au couple
Vincent C., un homme de 42 ans, comparaît devant la cour criminelle du Vaucluse pour s'être rendu à deux reprises au domicile du couple Pelicot en 2019 et 2020. Il est accusé d'avoir violé Gisèle Pelicot, une septuagénaire, alors qu'elle était inconsciente. Lors de son interrogatoire, il a affirmé avoir agi dans le but de "faire plaisir" au couple, une explication qui a suscité l'indignation de la partie civile.Une affaire de viols qui bouleverse la région
Des accusations de viols aggravés
Vincent C. fait partie des cinq accusés dans le cadre de ce procès pour des viols présumément commis sur Gisèle Pelicot. Comme la majorité de ses coaccusés, il est poursuivi pour "viols aggravés" sur la septuagénaire. Bien qu'il nie avoir eu "l'intention" de violer, il reconnaît s'être rendu à deux reprises au domicile du couple Pelicot, les 27 octobre 2019 et 11 janvier 2020.Une version contestée par la partie civile
Lors de son interrogatoire, Vincent C. a affirmé être persuadé qu'il allait participer à "un plan à trois" lors de sa première visite. Cependant, à son arrivée, Dominique Pelicot lui aurait précisé que son épouse "est partie se coucher, elle a pris son somnifère". L'accusé a alors déclaré qu'il s'était dit "On va aller dans la chambre, on va la réveiller". Une version qui a suscité de nombreuses questions et l'indignation de la partie civile, représentée par l'avocat Antoine Camus.Des explications jugées "insoutenables"
Face aux questions du président et de l'avocate générale, Vincent C. a maintenu sa version, affirmant qu'il pensait "faire plaisir au mari, pas au couple". Cette explication a profondément choqué Gisèle Pelicot, qui a fini par quitter la salle d'audience, excédée. Son avocat a tenté de la retenir, mais elle a lancé : "Je ne supporte pas cet homme-là !" La projection d'une vidéo des viols présumés a également été difficile à supporter pour la septuagénaire.Un accusé qui refuse de regarder les preuves
Lors de la projection de la vidéo, Vincent C. a baissé la tête, reconnaissant qu'il ne pouvait pas la regarder car "c'est insoutenable". Interrogé par l'avocat de la partie civile sur ses motivations, il a fini par admettre qu'il pensait "avoir fait plaisir au mari, pas au couple". Une explication qui a suscité l'indignation et le dégoût de l'assistance.Un procès qui soulève de nombreuses questions
Cette affaire de viols présumés a profondément bouleversé la région et soulève de nombreuses questions sur les motivations des accusés et les circonstances de ces actes. Le témoignage de Vincent C. et ses explications jugées "insoutenables" ont choqué l'assistance et renforcé la détermination de la partie civile à obtenir justice pour Gisèle Pelicot.