L'Olympique de Marseille fait face à des défis financiers majeurs, selon les données récemment publiées par la DNCG. Avec un déficit net de 39 millions d'euros, le club se classe parmi les plus touchés économiquement, juste après le Paris Saint-Germain. Malgré des revenus importants issus de différentes sources comme les droits audiovisuels, le sponsoring ou encore la billetterie, les charges opérationnelles demeurent élevées. Une masse salariale conséquente et des amortissements liés aux transferts pèsent sur les comptes du club. Cependant, grâce au soutien financier de ses actionnaires, l’OM peut encore espérer stabiliser sa situation.
En revanche, certains clubs affichent une meilleure santé économique, tels que Lille, Lens ou Toulouse, qui enregistrent des bénéfices nets significatifs. Pour garantir son avenir, l’OM devra optimiser sa gestion financière afin de préserver ses ambitions sportives tout en assurant une pérennité économique.
Les comptes de l’Olympique de Marseille révèlent une structure financière complexe où les recettes importantes sont contrebalancées par des dépenses élevées. Bien que le club génère près de 287 millions d’euros hors mutations, principalement via les droits télévisés, le sponsoring et la billetterie, ces montants ne suffisent pas à compenser les charges opérationnelles massives.
Les revenus phocéens incluent notamment 67 millions d’euros provenant des droits audiovisuels, 74 millions issus des partenariats commerciaux et 39 millions générés par la vente de billets. Cependant, ces flux financiers sont largement absorbés par une masse salariale importante de 148 millions d’euros, la troisième plus élevée de Ligue 1. En outre, les amortissements liés aux transferts représentent 52 millions d’euros supplémentaires, tandis que les honoraires versés aux agents s’élèvent à 21 millions d’euros. Ce cumul de charges aboutit à un déficit opérationnel hors mutation de 44,75 millions d’euros, soulignant ainsi la nécessité d’une gestion plus rigoureuse des finances.
Face à ce contexte difficile, l’OM bénéficie d’un appui solide de la part de ses actionnaires, qui ont injecté 84 millions d’euros sous forme de comptes courants. Cette aide permet au club de maintenir un équilibre financier malgré son déficit global. Toutefois, il est impératif de revoir la stratégie budgétaire pour éviter une détérioration future des résultats financiers.
Pour atteindre cet objectif, plusieurs axes d’amélioration peuvent être explorés. Premièrement, une réduction progressive de la masse salariale pourrait être envisagée sans compromettre les performances sportives. Deuxièmement, l’optimisation des coûts liés aux transferts et aux intermédiaires serait cruciale pour alléger les charges fixes. Enfin, le développement de nouveaux leviers de revenus, tels que l’expansion des activités commerciales ou l’augmentation des recettes liées à l’hôtellerie et la restauration autour du stade, pourrait renforcer la solidité financière du club. Comparé à d’autres formations comme Lille, Lens ou Toulouse, qui réussissent à afficher des profits substantiels, l’OM doit adopter une approche proactive pour rattraper son retard et asseoir sa stabilité économique à long terme.