Les initiatives coordonnées pour lutter contre les irrégularités financières ont connu un essor considérable. En France, des structures spécifiques ont été mises en place pour centraliser les efforts entre différentes institutions. À travers ces comités opérationnels départementaux anti-fraude (CODAF), une synergie s'est développée entre les autorités locales et nationales, impliquant divers organismes publics et privés. Grâce à cette collaboration étroite, des actions conjointes ont vu le jour, permettant d'améliorer les méthodes de détection et de prévention des fraudes aux finances publiques.

Le travail mené par ces groupes a permis de renforcer les capacités d'intervention sur le terrain. Ces assemblées réunissent régulièrement des représentants de plusieurs secteurs, tels que la police, la gendarmerie, ainsi que des administrations fiscales et sociales. Leur objectif commun est de concevoir des stratégies efficaces pour combattre les pratiques illégales touchant les prélèvements obligatoires et les prestations sociales. Par exemple, en 2024, les résultats obtenus dans le département de Seine-et-Marne ont démontré l'impact positif de cette approche collaborative, avec une estimation du préjudice évité à hauteur de plusieurs millions d'euros.

L'importance de telles collaborations ne se limite pas aux frontières nationales. Elles s'étendent également vers une coopération européenne visant à protéger les intérêts financiers de l'Union. Cela illustre comment la solidarité et le partage d'informations peuvent conduire à une gestion plus transparente et équitable des ressources publiques. En encourageant des partenariats solides entre différents acteurs, il devient possible non seulement de détecter mais aussi de prévenir toute forme de fraude, contribuant ainsi à un système financier plus juste et durable.