Au cours de l'année 2024, les recettes fiscales nettes se sont élevées à 553 milliards d'euros, marquant une augmentation de 2% par rapport à l'année précédente. Bien que cette hausse soit positive, elle s'avère inférieure aux attentes initiales. Les taxes sur l'énergie ont joué un rôle clé dans cette progression, notamment celles liées au gaz et à l'électricité. Cependant, le ralentissement de la croissance des recettes de TVA a freiné cette dynamique. En incluant les taxes sur l'alcool et le tabac, les recettes totales atteignent 568 milliards d'euros. Cette performance a toutefois été insuffisante pour éviter un écart significatif par rapport aux prévisions budgétaires, contribuant ainsi au dérapage du déficit public.
L'année 2024 a vu les recettes fiscales augmenter de manière modérée, avec une progression de 2%. Cette évolution est principalement attribuée aux hausses de taxes sur l'énergie, en particulier le gaz et l'électricité. Ces impôts supplémentaires représentent la moitié de l'augmentation totale des recettes fiscales. La Direction générale des finances publiques (DGFiP) a indiqué que cette tendance était également soutenue par une augmentation de 10% des recettes issues des impôts sur la consommation, dont la TVA représente 38% du total. Malgré cela, la croissance des recettes de TVA a ralenti à 1% en 2024, contre 3% en 2023 et 9% en 2022. Ce ralentissement s'explique par divers facteurs économiques et politiques.
Les recettes de l'impôt sur le revenu ont quant à elles connu une légère baisse de 1%, retrouvant leur niveau de 2022. Selon la DGFiP, cette diminution s'explique par une réduction de 2 milliards d'euros du solde d'impôt payé en 2024 pour les revenus de 2023. Par ailleurs, les recettes de l'impôt sur les sociétés ont progressé de 1% après une baisse de 9% en 2023. Ces fluctuations témoignent de l'instabilité économique qui a marqué cette période.
En conclusion, malgré une légère hausse des recettes fiscales en 2024, le pays a fait face à des défis importants. L'augmentation des taxes sur l'énergie n'a pas suffi à compenser le ralentissement de la croissance des recettes de TVA. De plus, la baisse des recettes de l'impôt sur le revenu et l'instabilité des recettes de l'impôt sur les sociétés ont contribué à un déficit public plus important que prévu. Ces éléments soulignent la nécessité d'une gestion budgétaire vigilante pour les années à venir.