Avec l'adoption par le Parlement en février dernier, la loi de finances pour l'année 2025 introduit une série de mesures visant à redresser les comptes publics français. Parmi les objectifs principaux figurent une réduction du déficit à 5,4 % du PIB grâce à une diminution des dépenses publiques et à l'introduction de nouvelles taxes exceptionnelles. Ces dispositions touchent notamment les entreprises de toutes tailles, avec un report de la suppression de la CVAE jusqu'en 2030, ainsi que des ajustements dans les seuils de TVA et d'autres crédits d'impôt comme le CIR ou le CII. Dans le secteur agricole, plusieurs incitations fiscales sont prolongées ou renforcées pour soutenir les exploitants et encourager les jeunes agriculteurs.
En ce début d’année, les autorités françaises ont présenté un ensemble de politiques économiques ambitieuses destinées à stabiliser les finances publiques. À partir du mois de février, cette nouvelle législation prévoit une série de changements majeurs. D'abord, la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) ne sera pas supprimée en 2027 comme prévu, mais décalée à 2030, avec une diminution progressive dès 2027. En outre, les taux d'imposition associés à la CVAE seront progressivement augmentés entre 2025 et 2027.
Concernant la TVA, une mesure controversée visant à abaisser le seuil de franchise à 25 000 euros a été suspendue jusqu’en juin 2025 suite aux protestations de nombreux micro-entrepreneurs. Cette décision s’inscrit dans une démarche concertée impliquant divers acteurs professionnels afin d’évaluer ses impacts potentiels.
Le gouvernement a également instauré deux taxes exceptionnelles ciblant les grandes entreprises : une Contribution Exceptionnelle sur les Bénéfices des Grandes Entreprises (CEBGE) et une taxe sur les rachats d’actions. Les premières concernent exclusivement les sociétés réalisant plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel, tandis que la seconde vise à limiter les pratiques spéculatives au profit de l’investissement productif.
Le secteur agricole bénéficie également d’un soutien particulier avec une augmentation de l’exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties, ainsi que des aides spécifiques pour les jeunes agriculteurs lors de transmissions d’exploitations. Des dispositifs comme le Crédit d’Impôt Remplacement ou encore des exonérations partielles sur les plus-values de cession viennent compléter ce cadre favorable.
À travers ces différentes mesures, le gouvernement semble avoir adopté une approche équilibrée visant à protéger certains secteurs tout en imposant des sacrifices aux plus grands groupes économiques. Bien que ces décisions puissent sembler sévères pour certaines entreprises, elles reflètent une volonté claire de réduire les inégalités financières et de promouvoir une croissance durable. Il reste néanmoins essentiel d’évaluer précisément leurs effets à long terme afin d’assurer que ces efforts contribuent véritablement à une meilleure santé économique nationale.