La cérémonie organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a réuni près de 4 000 personnes, dont de nombreuses personnalités politiques. L'événement a été marqué par des discours, des lectures de témoignages de rescapés et de proches des victimes, ainsi que des performances artistiques. Les visages des 48 victimes ont été projetés sur scène, formant un tableau poignant qui a ému l'assemblée.
Malgré les tensions politiques autour de la position du président Macron sur les livraisons d'armes à Israël, la cérémonie a rassemblé un large éventail de personnalités, de l'ancien président Sarkozy aux députés de gauche. Cependant, le député François Hollande, élu sous la bannière du Nouveau Front populaire, a été copieusement sifflé, illustrant les divisions au sein de la gauche sur la question israélienne.
Dans son discours, le Premier ministre Barnier a réaffirmé l'engagement de la France à combattre l'antisémitisme, promettant de "ne rien laisser passer". Il a également tenu à rassurer la communauté juive, affirmant que la sécurité d'Israël était "non négociable" et que la France n'abandonnerait jamais ses citoyens de confession juive.
Alors que deux otages franco-israéliens sont encore retenus à Gaza, le Premier ministre a souligné que la France ne les abandonnerait pas, appelant à leur libération. Cette déclaration a suscité des applaudissements nourris de la part de l'assistance, témoignant de l'importance de cette cause pour la communauté juive.
Au-delà des discours, la cérémonie a été marquée par de nombreuses performances artistiques, de la danse aux chants repris en chœur par l'assemblée. Cette dimension artistique et culturelle a permis de rendre hommage aux victimes de manière à la fois solennelle et rassembleuse, reflétant l'importance de la mémoire et de la solidarité dans ces moments de deuil.