Dans le cadre des récentes modifications législatives, le gouvernement a annoncé une série de nouvelles mesures fiscales pour l'année 2025. Ces changements visent à équilibrer les comptes publics et à soutenir certains secteurs économiques. Les principales innovations incluent une contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, des exemptions fiscales pour les dons familiaux, une hausse temporaire des droits de mutation pour les transactions immobilières, et des ajustements significatifs dans la fiscalité des entreprises.
Le gouvernement a mis en place une nouvelle mesure visant à instaurer une contribution différentielle pour les ménages aux revenus élevés. Cette initiative vise à garantir une imposition minimale de 20 % pour les individus gagnant plus de 250 000 euros et les couples déclarant un revenu conjoint supérieur à 500 000 euros. La mesure est temporaire et ne s'appliquera qu'à l'imposition des revenus de 2025. Elle inclut également une décote pour atténuer l'impact fiscal.
Cette décision s'inscrit dans une stratégie plus large visant à améliorer l'équilibre des finances publiques tout en favorisant une certaine équité fiscale. Les autorités espèrent que cette contribution permettra d'alléger la pression budgétaire sans pénaliser excessivement les contribuables les plus aisés. De plus, cette démarche devrait encourager une redistribution plus équitable des ressources financières au sein de la société. L'introduction d'une décote flexible permettra d'ajuster l'effet de cette mesure selon les situations particulières des ménages concernés.
Les donateurs peuvent désormais bénéficier d'une exonération des droits de mutation lorsqu'ils font des dons familiaux destinés à financer l'acquisition, la construction ou la rénovation d'un logement. Les donations effectuées entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2026 sont exemptées sous certaines conditions, notamment l'utilisation des fonds dans les six mois suivant le don et la conservation du bien comme résidence principale pendant cinq ans minimum.
Cette mesure vise à stimuler l'investissement immobilier familial et à faciliter l'accès à la propriété pour les jeunes générations. En outre, elle encourage la rénovation énergétique des logements, alignée sur les objectifs environnementaux du pays. Les bénéficiaires doivent utiliser les sommes reçues pour acquérir ou construire un bien neuf, ou pour réaliser des travaux éligibles au dispositif de MaPrimeRenov dans leur résidence principale. Si ces conditions ne sont pas respectées, l'exonération peut être remise en cause, soulignant ainsi l'importance de l'engagement à long terme des bénéficiaires dans la gestion de leurs biens immobiliers.