Le conseil municipal de Grand-Motto s'est réuni pour examiner les budgets primitifs 2025 et approuver la concession des plages privées. Les élus ont débattu sur l'état financier de la ville, soulignant une gestion exemplaire selon le maire, mais critiquée par l'opposition. Des projets importants tels que la rénovation du parc des sports ont été présentés. La procédure de délégation de service public pour les plages a également suscité des controverses.
Lors de ce conseil, les élus ont examiné un budget global de 58 millions d'euros, équilibré entre recettes et dépenses. Le maire a vanté une gestion financière saine, mettant en avant des taux fiscaux bas malgré les investissements importants dans les infrastructures locales. Cependant, l'opposition a pointé du doigt la vente de terrains municipaux comme source de financement.
Dans le détail, le budget se divise en quatre parties : le budget principal et trois annexes dédiées aux ports, équipements sportifs et palais des congrès. Les investissements majeurs incluent la rénovation du parc des sports pour 1,81 million d'euros, le programme Haute-Plage (940 000 euros) et des travaux scolaires (460 000 euros). Ces projets seront financés sans emprunt, grâce à des fonds de compensation et subventions gouvernementales. Cette approche prudente reflète une volonté de maintenir une solide position financière tout en développant les infrastructures nécessaires à la communauté.
La question de la concession des plages a été un autre point clé du conseil. Les élus ont adopté une procédure de délégation de service public pour exploiter certaines zones de plage pendant quatre ans à partir de 2026. Ce projet, situé dans une zone naturelle remarquable, a soulevé des inquiétudes quant à son respect des réglementations environnementales.
Face aux critiques de l'opposition, qui menace même de contester cette décision, les membres du conseil ont insisté sur leur engagement à respecter la loi. L'adjoint chargé de la vie durable a assuré que ces démarches étaient menées en coordination avec les autorités étatiques. Malgré deux voix dissidentes, la mesure a été adoptée. Cette décision illustre le délicat équilibre entre développement économique et préservation environnementale, un défi constant pour les villes côtières modernes.