Dans un avenir proche, les véhicules émettant des contraventions circuleront sur les routes de plusieurs régions françaises. Ces véhicules, opérés par une entreprise privée en partenariat avec l’État, seront déployés principalement sur les voies secondaires limitées à 80 ou 90 km/h. Cette initiative, qui commencera au printemps 2025, vise à renforcer la surveillance routière et à réduire les infractions de vitesse. Le contrat initial dure deux ans et pourrait être prolongé pour une période supplémentaire sans nouvelle mise en concurrence. Bien que ce projet génère des revenus substantiels pour l’État, certains groupes défenseurs des conducteurs soulignent son coût élevé.

Un Déploiement Imminent dans le Sud-Est de la France

Au cours du prochain printemps, dans le sud-est de la France, précisément dans les Bouches-du-Rhône, une nouvelle mesure de sécurité routière sera mise en place. Des voitures spéciales, équipées de dispositifs de radar avancés, parcourront les routes secondaires, particulièrement celles où la vitesse est limitée à 80 ou 90 kilomètres à l'heure. Ces véhicules, gérés par OTC, une entreprise privée sous contrat avec l’État, devraient rapidement émettre des amendes aux automobilistes imprudents. D’ici la fin de l’année 2024, ces voitures-radars privées s’étendront également à d’autres départements et régions, couvrant un total de 31 départements, dont l'Auvergne-Rhône-Alpes et l'Occitanie, avec une possibilité d'inclure la Corse. Le contrat initial de deux ans, potentiellement renouvelable pour deux années supplémentaires, a été attribué pour un montant de plus de 34 millions d'euros, soit environ 64 409 euros par véhicule et par an.

De l'avis de la Ligue de défense des conducteurs, chaque voiture-radar rapporte annuellement environ 390 000 euros à l’État, transformant ainsi cette initiative en une source de revenus considérable. Les modèles utilisés incluent des marques populaires comme Peugeot, Renault, Citroën et Volkswagen, tous dotés de radars capables de détecter les moindres écarts de vitesse.

En tant que journaliste, il est important de noter que cette initiative suscite des débats. Bien qu'elle puisse contribuer à une meilleure sécurité routière, elle soulève également des questions sur la manière dont ces revenus sont générés et utilisés. Il est essentiel de veiller à ce que ces mesures soient appliquées de manière équitable et transparente, tout en respectant les droits des usagers de la route.