Le Sénat a finalement approuvé le projet de loi de finances pour l'année 2025, apportant des modifications significatives au système fiscal français. Les particuliers bénéficieront de plusieurs mesures favorables, notamment une revalorisation du barème de l'impôt sur le revenu et la mise en place d'une contribution différenciée pour les hauts revenus. Cependant, certaines augmentations de taxes sont également à prévoir, comme celle sur les billets d'avion ou la TVA pour l'installation de chaudières à gaz.
La nouvelle législation prévoit une réévaluation positive du barème de l'impôt sur le revenu, ajustée à l'inflation. Cette mesure vise à protéger les ménages contre une augmentation automatique de leur facture fiscale en cas de stabilité de leurs revenus. En outre, divers dispositifs fiscaux subissent une revalorisation similaire, assurant un traitement équitable des contribuables.
L'ajustement du barème de l'impôt sur le revenu à hauteur de 1,8 % s'inscrit dans une stratégie visant à maintenir l'équité fiscale malgré l'évolution des prix. Sans cette révision annuelle, une importante proportion de foyers aurait vu leur impôt augmenter de manière injustifiée. Parallèlement, d'autres mécanismes fiscaux, tels que le quotient familial ou les pensions alimentaires, bénéficient également de cet ajustement. Cette harmonisation garantit une cohérence dans le traitement fiscal des différents éléments de revenu et charges familiales.
Le projet de loi introduit également des dispositions spécifiques concernant les hauts revenus et le secteur immobilier. Une contribution différenciée est instaurée pour garantir un taux d'imposition minimum aux plus fortunés, tandis que des aides sont proposées pour faciliter l'accès à la propriété. Toutefois, certaines taxes liées à l'immobilier connaîtront une légère hausse.
Afin de veiller à ce que les individus aux revenus élevés paient une part minimale de leurs gains sous forme d'impôts, une contribution différenciée est mise en place. Elle s'applique aux personnes dont le revenu dépasse certains seuils, avec un objectif de collecte de deux milliards d'euros pour l'État. Parallèlement, des mesures incitatives sont adoptées pour encourager l'achat de résidences principales, notamment grâce à des abattements importants sur les donations. Cependant, des frais supplémentaires seront appliqués pour certains aspects de l'immobilier, comme une légère augmentation des droits de mutation et une hausse de la TVA sur l'installation de systèmes de chauffage. Ces ajustements visent à équilibrer les avantages fiscaux tout en générant des recettes supplémentaires pour le pays.