Dans l'histoire financière mondiale, le concept de blanchiment d'argent trouve ses premières traces dans les États-Unis des années 1920. Ce phénomène, associé aujourd'hui à divers procès complexes, comme celui impliquant un groupe marseillais, remonte à la période de la Prohibition. Lorsque la vente d'alcool fut interdite, une économie clandestine émergea, nécessitant la transformation d'argent illégal en actifs légaux. Une légende attribue même cette expression aux méthodes d'Al Capone, qui utilisait des blanchisseries pour masquer ses gains illicites.
Pendant la décennie sombre de la Prohibition, lorsque la consommation d'alcool était prohibée, une société secrète s'est développée autour de ce commerce interdit. Pour rendre cet argent "propre", les contrevenants ont commencé à acheter des entreprises légales, telles que des pizzerias ou à investir dans l'immobilier au cours des années 1930. Avec le temps, ces pratiques se sont sophistiquées, incluant aujourd’hui des mécanismes plus complexes tels que des sociétés offshore ou des transactions internationales anonymes.
En tant qu'observateur moderne, on ne peut que constater comment les méthodes de dissimulation financière ont évolué avec le progrès technologique. Cela nous rappelle combien il est crucial de renforcer les lois et les contrôles afin de prévenir de telles activités qui sapent la confiance dans le système économique mondial.