Dans un contexte économique mouvementé, l’agglomération s’efforce de maintenir son équilibre financier tout en investissant dans des projets structurants pour la région. Cette analyse approfondie mettra en lumière les choix budgétaires clés qui guideront ses actions durant l’année prochaine.
Le président Quentin Brière a souligné que si la situation générale reste satisfaisante, elle n’en demeure pas moins sous tension. Les dépenses obligatoires ont augmenté considérablement ces derniers mois, tandis que les subventions provenant de l’État ou du Département connaissent une baisse inévitable dictée par le climat économique actuel.
Cette situation contraint l’agglomération à puiser dans les réserves accumulées l’année précédente. « Grâce à notre capacité d’autofinancement atteignant aujourd’hui 3,7 millions d’euros, nous pouvons envisager l’avenir avec davantage de sérénité », explique Quentin Brière. Toutefois, il insiste sur la nécessité de continuer à réaliser des économies sans sacrifier les aides essentielles au monde économique local.
Un autre axe majeur de ce budget concerne la gestion des fluides et des énergies. Selon Quentin Brière, c’est dans ce domaine que l’agglomération peut réaliser les plus grandes économies. « Il est crucial de réduire notre consommation énergétique non seulement pour des raisons financières, mais aussi environnementales », affirme-t-il. Des initiatives comme l’amélioration des infrastructures existantes permettront de limiter ces coûts tout en favorisant un développement durable.
Parallèlement, bien que les investissements dans les énergies renouvelables ne figurent pas encore au programme de cette année, ils restent une priorité à moyen terme. Une planification rigoureuse est en cours pour intégrer ces technologies innovantes dans les futures décisions budgétaires.
La part allouée au développement touristique a été revue à la hausse, passant de 1 million à 1,25 million d’euros. Cette augmentation vise à accélérer la mise en place d’un réseau de pistes cyclables destiné à dynamiser le secteur touristique régional. « Notre objectif est de proposer des infrastructures modernes et attractives afin de répondre aux attentes des visiteurs », précise Laurent Gouverneur, vice-président aux Finances.
De même, la culture bénéficie également d’une enveloppe renforcée, portée à 1,7 million d’euros. Cette décision témoigne de l’engagement de l’agglomération envers la promotion artistique et culturelle, facteur clé de cohésion sociale et d’attractivité territoriale.
En matière de fiscalité, aucune augmentation des taux traditionnels n’a été décidée lors de ce conseil. Toutefois, une légère hausse du produit de la taxe Gemapi est prévue afin de financer des mesures de protection contre les inondations. Ces travaux incluent notamment des projets à Brousseval et des zones de rétention de crues sur Sommelonne bénéficiant à plusieurs communes voisines.
Laurent Gouverneur rassure les habitants : « Cette mesure aura un impact limité sur les foyers, avec une augmentation moyenne de 3 euros par an pour une valeur locative standard. » Cette politique fiscale prudente illustre l’effort constant de l’agglomération pour préserver l’équilibre entre ressources publiques et pouvoir d’achat des citoyens.
Les budgets annexes dédiés à l’eau et à l’assainissement représentent respectivement près de 12,95 millions et 18,80 millions d’euros pour 2025. Ces chiffres montrent l’importance accordée à la sécurisation de ces infrastructures vitales pour la population.
Quentin Brière reconnaît les difficultés inhérentes à la gestion de ces deux domaines : « Nous investissons autant sous terre qu’au-dessus pour garantir une ressource en eau pérenne. Malgré un budget assainissement fortement endetté, ces efforts sont indispensables pour protéger notre environnement et améliorer la qualité de vie de nos concitoyens. »