Au cours d'une réunion cruciale à Dijon, le vice-président chargé des finances, Nicolas Soret, a présenté les orientations budgétaires pour l'année 2025. Cette présentation a mis en lumière les défis économiques auxquels est confrontée la région et les mesures prises pour y faire face. Les élus ont exprimé leurs préoccupations concernant l'augmentation de la dette et les ajustements fiscaux nécessaires.
L'exécutif régional a dû s'adapter aux nouvelles directives gouvernementales et aux perspectives économiques modérées pour élaborer son budget. Le gouvernement demande à la région de contribuer à hauteur de 30 millions d'euros à la réhabilitation des finances publiques. Face à ces contraintes, l'exécutif a choisi de maintenir un fort engagement envers le développement durable tout en maîtrisant les dépenses. Cependant, certains secteurs, comme l'équipement des lycées privés, seront moins bien lotis.
La situation économique se stabilise progressivement, ce qui offre une certaine visibilité pour la planification budgétaire. La région envisage des investissements importants dans les transports ferroviaires et vise à rester parmi les plus actives en matière d'investissement par habitant. Malgré ces efforts, la capacité de désendettement pourrait se dégrader, atteignant potentiellement 9 années en 2028. L'endettement devrait augmenter jusqu'à 2 milliards d'euros en 2027 avant de se stabiliser.
Le débat budgétaire souligne l'importance de trouver un équilibre entre les besoins immédiats et les objectifs de long terme. Les élus ont insisté sur la nécessité de prendre des décisions justes et efficaces, en particulier concernant la fiscalité et les services essentiels. Denis Thuriot, président de la commission des finances, a appelé à une gestion plus transparente et à une meilleure intégration des besoins locaux. En fin de compte, cette orientation budgétaire présente une ambition légitime et nécessaire pour assurer le développement durable de la région.