En créant une coentreprise avec Leapmotor, Stellantis avait l’idée de participer à l’arrivée des véhicules électriques chinois en Europe. En produisant partiellement ses premières TO3 en Pologne, le constructeur espérait profiter du bonus écologique en France. Cependant, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Actuellement, les T03 sont largement produits en Chine à des coûts financiers plus bas mais avec des coûts écologiques plus élevés. Puis, les modèles sont envoyés en kit en Europe où ils sont simplement assemblés (soudures et visseries). Cela suffit pour le moment pour profiter du bonus écologique, mais un changement législatif pourrait changer la situation.

Tagline : "Découvrez le défi de la production européenne des véhicules électriques avec Leapmotor et Stellantis"

La coentreprise avec Leapmotor

Stellantis a conçu une coentreprise avec Leapmotor avec l’objectif de participer à l’introduction des véhicules électriques chinois en Europe. En produisant partiellement ses premières TO3 en Pologne, le constructeur espérait tirer parti du bonus écologique en France. Cependant, les événements ont pris une tournure inattendue.En effet, les T03 sont actuellement largement produits en Chine à des coûts financiers plus bas mais avec des coûts écologiques plus élevés. Puis, les modèles sont envoyés en kit en Europe où ils sont simplement assemblés. Cette situation a permis de profiter du bonus écologique pour le moment, mais un changement législatif pourrait mettre fin à cela.

Le défi de la production en Europe

A court terme, les Leapmotor devraient être fabriquées à l’usine de Mirafiori en Italie pour éviter les droits de douanes sur les véhicules électriques chinois et profiter du bonus écologique en France. Cependant, pour l’instant, la Leapmotor est produite à Tychy en Pologne. En fait, l’expression « assemblée » est plus appropriée, car les T03 sont largement produits en Chine et envoyés en kit en Europe.En fait, les T03 sont largement produits en Chine, à des coûts financiers plus bas, mais avec des coûts écologiques plus élevés. Puis, les modèles sont envoyés en kit en Europe où ils sont simplement assemblés (soudures et visseries). Cela suffit pour le moment pour profiter du bonus écologique, mais un changement législatif pourrait mettre fin à cela.

Le projet de modification du texte de loi

Stellantis et son partenaire ont tenté de s’engouffrer dans une faille législative que le gouvernement souhaite fermer rapidement. Pour ce faire, il a proposé un projet de modification du texte de loi régissant l’Ecoscore et donc octroyant ou non le bonus écologique à un modèle.Ce petit changement, dont la consultation se terminera le 26 décembre, ne porte que sur quelques mots et propose de remplacer « site d’assemblage » par « site de production ». Ces trois petits mots pourraient priver la Leapmotor T03 du bonus, abaissé à 3 000 € par le gouvernement Barnier avant sa censure.En fait, un simple assemblage de pièce produite hors de l’Europe ne sera plus suffisant et il faudra un travail complet de production, comme précisé dans l’arrêté « sont réalisées les étapes d’emboutissage et de tôlerie pour la réalisation de la caisse en blanc de la version du véhicule, la peinture de ladite caisse puis le montage du moteur électrique et de la batterie sur ladite caisse ».L’idée est toujours de produire le plus possible en Europe, ce qui est bénéfique pour le continent tant d’un point de vue écologique qu’économique. Ces différentes lois incitent les constructeurs chinois à installer des usines et à produire ici plutôt que d’importer.