Dans un développement majeur, les États-Unis ont procédé à une réduction drastique de leur aide étrangère. Le président Donald Trump avait amorcé cette démarche avec un décret suspendant temporairement cette assistance pour évaluation. En l’espace de quelques semaines seulement, 83 % des programmes gérés par l’agence américaine de développement international ont été annulés, entraînant une vive inquiétude dans le milieu humanitaire mondial.
En ce début d'année, au cœur d’un hiver encore froid mais porteur de décisions historiques, le gouvernement américain a entrepris une révision approfondie de ses engagements internationaux. Initiée par un ordre exécutif signé par le président Donald Trump le 20 janvier, cette mesure visait à examiner si les projets financés par l’agence américaine de développement international (USaid) étaient alignés avec la politique étrangère des États-Unis et son slogan emblématique «America First». Après six semaines de réflexion, le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé que la majorité des initiatives soutenues par USaid seraient abandonnées. Les États-Unis, étant de loin le premier donateur humanitaire mondial avec un budget colossal de 42,8 milliards de dollars en 2024, représentant 42 % de l’aide globale, leur retrait aura des conséquences désastreuses sur des milliers de projets menés par des ONG partout dans le monde.
De nombreuses organisations non gouvernementales ont déjà reçu des notifications officielles mettant fin à leurs contrats avec USaid. Cela marque une rupture brutale pour des projets essentiels qui touchaient des millions de personnes dans des régions en crise.
La nouvelle a soulevé une vague d’inquiétude parmi les acteurs humanitaires internationaux, qui craignent désormais pour la survie de programmes vitaux.
D'un point de vue journalistique, cet épisode nous amène à réfléchir sur l'importance de l'aide internationale et son rôle crucial dans la stabilisation des régions en difficulté. La décision de réduire ou de supprimer ces aides peut avoir des répercussions imprévues sur la sécurité mondiale, montrant ainsi l'interdépendance croissante entre les nations. Il est essentiel que les dirigeants prennent en compte ces implications lorsqu'ils modifient des politiques aussi significatives.