Dans une récente analyse, carVertical a classé les marques de véhicules d’occasion en fonction du nombre d’accidents subis. Les résultats sont surprenants et offrent un éclairage intéressant sur la sécurité routière et les comportements de conduite. Alors que certaines marques se distinguent par leur faible taux d’accidents, d'autres font tristement figure de mauvais élèves. Ce rapport soulève également des questions sur les coûts de réparation et les préférences des consommateurs lors de l'achat d'un véhicule.
La marque roumaine Dacia se démarque avec seulement 28,6% de ses modèles d’occasion ayant été impliqués dans des accidents. Cette performance impressionnante suggère que les conducteurs de ces véhicules adoptent des comportements plus prudents. Bien que difficile à expliquer par des facteurs objectifs, on peut supposer que les caractéristiques des voitures Dacia influencent positivement ce résultat.
En réalité, Dacia produit principalement des véhicules familiaux qui ne sont pas conçus pour des conduites sportives ou rapides. Ces modèles favorisent une utilisation quotidienne paisible, réduisant ainsi les risques d'accidents. De plus, la robustesse des véhicules Dacia pourrait contribuer à minimiser les dommages en cas de collision mineure. Cependant, il est important de noter que d'autres facteurs subjectifs peuvent également jouer un rôle dans cette statistique favorable. Par exemple, les propriétaires de Dacia pourraient être des conducteurs plus expérimentés ou plus attentifs à la sécurité routière.
À l'autre extrémité du classement, les marques premium comme BMW et Porsche font face à des défis particuliers. Avec respectivement 82,6% et 59,3% de leurs véhicules d’occasion ayant été accidentés, ces constructeurs doivent gérer non seulement la fréquence des accidents mais aussi les coûts de réparation exorbitants. Le rapport met en lumière l'écart considérable entre les coûts moyens des réparations, allant de 1 809 € pour Dacia à 11 610 € pour Porsche.
Bien que BMW occupe la première place des marques les plus accidentées, cela n’implique pas nécessairement une moindre qualité des véhicules. Au contraire, la résilience des BMW face aux accidents et leur facilité de réparation pourraient être perçues comme des avantages. Néanmoins, les coûts associés restent prohibitifs. Pour Porsche, les frais de réparation atteignent des sommets, reflétant la complexité technologique et l'exclusivité des pièces détachées. Ces chiffres invitent les acheteurs à la prudence lors de l'achat d'un véhicule d’occasion, surtout si celui-ci a un historique d'accidents. Une consultation mécanique reste essentielle pour garantir la sécurité et la fiabilité du véhicule choisi.