La Réduction des Indemnités de Maladie en 2025 Affecte les Travailleurs Français

Mar 20, 2025 at 5:55 AM
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En 2025, une réforme concernant les indemnités versées aux travailleurs en arrêt maladie entre en vigueur, impactant tant les salariés du secteur privé que les fonctionnaires. Selon une étude de la DREES, chaque année, les travailleurs français passent en moyenne 22 jours en arrêt pour diverses raisons telles que maladies, accidents ou burn-out. Ces périodes d’absence donnent droit à des indemnisations journalières par l’Assurance maladie. Toutefois, avec le projet de loi de finances 2025, ces compensations vont diminuer, rendant les arrêts de travail plus coûteux pour les employés.

Le contexte de cette baisse découle directement des décisions prises dans le cadre du budget national pour 2025. Les fonctionnaires ont été les premiers touchés, dès le mois de mars dernier. Jusqu’à présent, ils percevaient leur salaire intégralement pendant trois mois avant qu’il ne soit réduit de moitié pour les neuf mois suivants en cas d’arrêt prolongé. À partir de maintenant, un décret stipule qu’ils reçoivent seulement 90 % de leur salaire brut lors des trois premiers mois. Cette mesure entraîne des pertes financières sensibles, notamment pour les agents publics de catégorie C.

Les salariés du secteur privé verront également leurs droits modifiés à partir d’avril prochain. Le plafond pris en charge par l’Assurance maladie sera abaissé, passant de 1,8 fois le Smic à 1,4 fois. Ce changement affectera les montants maximaux des indemnités journalières, qui passeront de 53,31 euros à 41,47 euros brut par jour. De plus, la période de carence demeure inchangée, signifiant que les prestations ne commencent qu’à partir du quatrième jour d’arrêt.

Cette nouvelle réglementation pourrait engendrer des difficultés financières supplémentaires pour les travailleurs déjà confrontés à des situations de santé fragilisées. L’impact global reste à évaluer, mais il est clair que cette décision pèsera sur les budgets individuels et soulève des interrogations quant à l’équilibre entre soutien social et réduction des dépenses publiques.